Le Président de la RD-Congo s’est exprimé, dans la nuit du mardi à mercredi, à la 77ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York aux États-Unis d’Amérique. Au cours de son grand oral du haut de la tribune des Nations-Unis, Félix Tshisekedi a dénoncé l’agression du Rwanda, évoquant les incursions directes des forces armées de Kigali. «Je dénonce cette agression dont mon pays est victime de la part du Rwanda. L’implication du Rwanda n’est plus discutable. L’implication du Rwanda et sa responsabilité dans la tragédie que vivent mon pays et mes compatriotes de zones occupées par l’armée rwandaise et ses alliés du M23, ne sont plus discutables», a lancé Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
De haut de la chair, le Chef de l’Etat RD-congolais a insisté sur l’existence d’un rapport établi par des experts de l’ONU qui incriminent le pays de Paul Kagame. Il en a exigé l’examen. «Il va de l’image et de la crédibilité de l’ONU», a-t-il tonné. Et d’ajouter: «Ni l’indifférence, ni l’immobilisme, ni l’attentisme ne sont admissibles de la part de l’Organisation des Nations Unies face à la menace contre la paix et la sécurité internationale».
Pour le Chef de l’Etat RD-congolais, son pays est victime des convoitises de ses nombreuses ressources naturelles et les ambitions de certains de ses voisins. Conséquence, le pays continue d’être rongé par un «mal sécuritaire malgré plus de 23 ans de présence onusienne».
Les tragédies à répétition et les accords groupes armés, Tshisekedi en a marre. Il a ainsi exprimé son regret face à un «constat unanime des faiblesses regrettables» de la MONUSCO. Comme un bon chef, Tshisekedi a annoncé la fin de la récréation. «Nous, peuple congolais, sommes déterminés à mettre fin à l’insécurité dans l’Est du pays. L’heure a sonné», a-t-il tempêté.
