Le Président Félix Tshisekedi, qui a pu recevoir le 21 janvier à Davos les responsables de Puma Energy, propriétaires des sociétés pétrolières victimes de la justice à double vitesse, et le VPM en charge de la Justice Tunda ya Kasende priés de rappeler à lordre le Conseil supérieur de la magistrature avant de penser à sanctionner tous les magistrats impliqués dans ce dossier tendant à écorner limage du pays et saper les efforts du gouvernement visant lamélioration du climat des affaires
L’affaire Ibrahim Assaoui et Ghasby contre la Société SCP -stockage pétrolier du Congo- et la Société pétrolier du Katanga -SPK- connaît un triste rebondissement avec une grave extorsion parrainée et couverte par les magistrats du Tribunal de commerce de Lubumbashi et le personnel judiciaire commis à cette juridiction. En dépit de laction en annulation introduite contre un jugement de vente frauduleuse rendue sous RU 365 en défaveur des sociétés SCP et SPK, et la désignation de la Cour dappel de Tanganyika par la Cour de cassation pour vider le fond de laffaire, les magistrats du Tribunal de commerce de Lubumbashi ont eu le culot dautoriser la vente du patrimoine de SCP et SPK.
Le plaignant, Ibrahim Assaoui, est aussi le seul unique acheteur présent à cette spectaculaire vente publique. A la base de ce forfait judiciaire, le président Anicet Malfa Tshibala Malunga et le juge Patrick Tsasa Alul dont les noms sont clairement repris dans les documents transmis au Président de la République, Félix Tshisekedi, hôte le 21 janvier 2020 à Davos des responsables de Puma Energy et propriétaires des sociétés SPC et SPK. Les avocats des pétroliers lésés justifient cette imposture par une présumée corruption des juges du Tribunal de commerce de Lubumbashi.
Des sources indiquent que les juges Malfa Tshibala et Patrick Tsasa sont sous le coup dune procédure disciplinaire ouverte à leur charge par le Conseil supérieur de la magistrature à la suite dune plainte de SPC.
Outre limplication du Président de la République, les responsables des sociétés SPC et SPK ont les yeux braqués sur le vice-premier ministre en charge de la Justice, TundayaKasende, saisi à propos de ce dossier tendant à écorner limage du pays et à saper les efforts du gouvernement visant lamélioration du climat des affaires.
Leur appel se veut insistant surtout que sieur Ibrahim est accusé de vouloir opérer le dernier passage en force consistant à occuper concrètement le patrimoine immobilier des sociétés SPC et SPK. Des sources à Lubumbashi indiquent quil a fait notifier le 21 janvier dernier un commandement à SPC lui intimant lordre de libérer le patrimoine immobilier à son profit. Si Ibarhim réussit ce forcing, il réaliserait la plus grande extorsion avec le concours de lappareil judiciaire.
Ibrahim Assaoui est accusé davoir initié une action frauduleuse en République Démocratique du Congo contre SPC et SPK, filiales de Puma Energy. Lhomme daffaires agit pour le compte de GhasbyCorp BVI, une société radiée du Registre de Commerce des Iles vierges britanniques selon les informations fournies par le Guichet unique. Les sociétés SPC et SPK nient avoir entretenu des relations daffaires tant avec Ibrahim Assaoui quavec GhasbyCorp BVI. Ibrahim évoque l’existence dun protocole signé le 22 juin 2009 entre la société Ghasby et Puma Energy qui fait de lui lassocié de cette dernière dans SCP. Ce que SCP et SPK rejettent.
Tino MABADA