La salubrité médiatique est en marche. Véritablement en marche en RD-Congo. L’arrêté portant Éditeurs des programmes admis à exploitation de la télévision numérique terrestre -TNT- dans la ville de Kinshasa, signé mercredi 10 mai 2023, par le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, porte témoignage. En effet, dans cet arrêté, 107 chaînes de télévision sont admises à la TNT sur 262 répertoriées dans la capitale RD-congolaise.
Dans cet arrêté, Patrick Muyaya a bien précisé: «pour continuer à émettre à Kinshasa, il faut figurer sur la liste de 107 chaînes admises sur la liste des Éditeurs de programme admis à l’exploitation de la télévision numérique terrestre, dans la ville province de Kinshasa, et sur la liste de 83 chaînes admises sur la liste des Éditeurs de programme de la ville province de Kinshasa admis au diffuseur public». Dans cette décision, le patron de la Communication et médias en RD-Congo a également souligné qu’il faut avoir un faisceau parce que toutes les 41 chaînes répertoriées ayant des laptops déposés au Centre d’émission de Binza, se verront déconnectées.
En réalité, tous les médias non en règle émettant dans la ville de Kinshasa ont été déconnectés depuis mercredi 10 mai. La salubrité médiatique est devenue une réalité en RD-Congo particulièrement à Kinshasa où le ministre Patrick Muyaya a signé, pour ce faire, deux arrêtés. Si le premier porte essentiellement sur les Éditeurs de programme admis à l’exploitation de la TNT à Kinshasa, le deuxième, lui, se focalise sur les éditeurs de programme de la ville-province de Kinshasa admis au diffuseur public, dont 83 chaînes seulement sont admises.
A l’article 3 de chaque arrêté, le ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement, a chargé le secrétaire général à la Communication et médias, l’Administrateur directeur général du Réseau national des télécommunications par satellite -RENATELSAT- et le coordonnateur du Comité national de la migration vers la télévision numérique terrestre -CNM/TNT- d’exécuter cet arrêté qui a pris ces effets le même mercredi 10 mai. «Dura lex, sed lex: la loi est dure, mais c’est la loi», dit-on.
DK