Au Lualaba, les réalisations dans le secteur des infrastructures, la diversification de l’économie de la province marquée par une attention soutenue au secteur du tourisme et à celui de l’agriculture rencontrent l’assentiment de la population. Dans le HautKatanga la restauration de la sécurité est de mise pendant qu’à Kinshasa, l’opération «Kin bopeto» bat de l’aile. Il y a de quoi saluer les efforts des chefs des exécutifs provinciaux de ces trois provinces cotés par l’Institut Les Points.
Richard Muyej Mangez
Mans, gouverneur de la
province du Lualaba a
littéralement dompté ses
collègues au cours de l’année
- Selon le sondage,
il les a surclassés pour se
positionner à la première
place avec 76% d’opinions
favorables. Ceux qui lui
sont favorables soutiennent
qu’il est un bon gestionnaire.
Ils évoquent entre autres le
plaidoyer qu’il ne cesse de
mener au niveau national
pour le développement
des communautés locales,
l’autonomisation des
provinces qu’il prône en vue
de permettre une éclosion
de développement de la
République, son implication
pour réduire le creux, le
paradoxe entre l’immensité
des richesses et la pauvreté
et sa quête de la mise en
place d’une décentralisation
basée sur un contenu modéré,
qui invite à l’humilité et à
l’ouverture. Du point de vue
de répondants, à travers cette
vision, Richard Muyej cherche
à obtenir un nouvel esprit des
rapports entre principaux
animateurs, à savoir le
gouvernement central, les
provinces et les entités
territoriales décentralisées.
Ses admirateurs saluent aussi
ses vastes réalisations dans
le secteur des infrastructures,
la diversification de
l’économie de sa province
marquée notamment par
une attention soutenue au
secteur du tourisme et à
celui de l’agriculture pour
un développement efficace
à partir de la base sans
oublier la sécurisation de ses
administrés et son impartialité
politique exemplaire.
Issu également du Katanga
découpé, Jacques Kyabula
Katwe, gouverneur du HautKatanga a bien marqué 61%
des RD-congolais au cours de
l’année 2019. Malgré le fait
qu’il a hérité d’une province
en proie à l’insécurité marquée
par des meurtres dans la ville
de Lubumbashi perpétrés
par des bandits armés, il
a imprimé rapidement ses
marques pour réinstaurer la
sécurité sur toute l’étendue
de la province. Ceux qui
sont séduits par sa gestion
soutiennent qu’il fournit
des efforts pour réaliser les
grands engagements contenus
dans son programme d’action
sous-tendu par un budget
chiffré à cinq cent milliards
trois cent vingt millions de
francs congolais. Ils affirment
que Jacques Kyabula est sur la
bonne marche pour ce qui de la
diversification de l’économie,
la croissance et la promotion
de l’emploi; l’amélioration de
l’accès aux services sociaux
de base et le renforcement
du capital humain sans
oublier la protection de
l’environnement. Les
provinces du Lualaba et du
Haut-Katanga sont riches en
minerais dont le cuivre et le
cobalt. Pour sa part, Gentiny
Ngobila Mbaka, gouverneur
de la ville de Kinshasa connaît
une chute de cote de son
opinion par rapport au mois
passé. Il passe de la deuxième
à la troisième place et marque
positivement 57% contre
64% en novembre 2019, soit
une chute de 7% dans un
mois. Selon certains Kinois,
l’opération «Kin bopeto»
bat de l’aile. A son actif, ils
notent entre autres des efforts
conjugués de commun accord
avec les bourgmestres et les
chefs de quartiers en faveur
de la lutte contre les nuisances
sonores, la sensibilisation
de la population au civisme
fiscal et la lutte contre le
banditisme urbain.
Octave MUKENDI