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Scandale ONG: PPLAAF et Global Witness accusées de corruption et recel avec preuves!

Ça n’était jusque-là que des présomptions. Mais ces soupçons se sont finalement révélés des faits infractionnels, condamnés par la justice. PLAAF et Global Witness ont toujours nié avoir des liens avec deux faux lanceurs d’alertes, deux ex-agents d’Afriland First Bank condamnés à la peine de mort par le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe pour recel, violation des secrets bancaires, vol, association des malfaiteurs et fabrication de fausses preuves.

En conférence de presse jeudi à Kinshasa, Maîtres Éric Moutet et Coco Mbayo ont affirmé que les preuves des accusations d’Afriland First Bank contre ces faux lanceurs d’alertes ont été examinées à la loupe par le tribunal, obligé de prendre la peine maximale à l’égard des deux accusés, dûment saisis mais introuvables au procès, comme leurs protectrices PLAAF et Global Witness, qui ont pourtant reçu la copie de la plainte.

“Le tribunal a prononcé la peine de mort à l’encontre de ces deux faux lanceurs d’alertes, ex-agents de la banque Afriland, corrompus par ces deux ONG, qui ont choisi de ne pas se présenter au procès.
Le juge leur a appliqué la peine maximale. Afriland s’en tient à son honneur et sa considération”, ont expliqué Maîtres Éric Moutet et Coco Mbayo.

Alors que PLAAF et Global Witness ont avoué être en contact avec les faux lanceurs d’alertes condamnés, Afriland se dit prête à se défendre jusqu’au bout pour contrer toute éventuelle fausse information contre elle, tout en reconnaissant aux ONG le droit de prendre la défense de leurs protégés.

“Si les ONG PLAAF et Global Witness sont offusquées par la condamnation ferme de leurs deux protégés, elles ont la latitude de saisir le tribunal pour atténuation éventuelle de la peine. La banque Afriland, elle, a le droit de défendre son image et son prestige”, ont insisté les avocats.

Une guerre de réputation, a dit l’avocat Coco Mbayo, ajoutant qu’on ne lutte pas contre la corruption par la corruption. Selon Éric Moutet et Coco Mbayo, les avocats de PLAAF et Global Witness ont auparavant refusé de défendre les deux lanceurs d’alertes, disant ne pas les connaître.

D’après Moutet et Mbayo, PLAAF et Global Witness n’ont jamais voulu accéder à la demande d’un débat contradictoire avec Afriland First Bank, laissant transparaître l’aspect pervers de leurs démarches et de leurs rapports.

Fichées au cœur de ce scandale, PLAAF et Global Witness sont en train de perdre sur le tribunal médiatique après avoir perdu la première étape sur le tribunal judiciaire. Accusées de corruption et recel avec preuves devant la justice de la République Démocratique du Congo, elles sont tenues de profiter de la deuxième étape pour tenter de sauver leur crédit sérieusement entamé.

Natine K.

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