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RDC : Sama lance une grande réforme dans les secteurs extractifs, pétrolier et minier

C’est un forum réunissant plus de 150 participants appelés à discuter sur des défis de la modernisation de l’exploitation minière artisanale en RD-Congo. Le Conseil présidentiel de veille stratégique -CPVS-, assurant la coordination de ce cadre, a expliqué que cette rencontre entend instaurer un dialogue permanent et entre acteurs impliqués dans la gestion des secteurs extractifs, pétrolier et minier. «Les présentes assises tirent alors l’origine de la volonté de Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’État, que je représente ici.

Volonté tant de fois exprimée d’assainir le secteur minier en particulier, et le secteur extractif en général afin de promouvoir, à travers des principes consciencieux, édictés, une culture de transparence et de redevabilité tout en veillant à garantir la récupération et la restitution au patrimoine commun des ressources et de leur fruit qui font l’objet des litiges avec les étrangers», a déclaré Sama Lukonde. A travers le pilier 5 de son Programme d’action 2021-2023, le gouvernement avait pris l’engagement d’améliorer la gouvernance des ressources naturelles pour réaliser le bien-être des populations. Une grande réforme s’impose dans le secteur.

C’est le jeudi 20 avril 2022 au salon rouge de l’hôtel Fleuve Congo que le Premier ministre, Jean-Michel Sama lukonde, a pris part à la première réunion du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier. Le chef du gouvernement a présidé, au nom du Président de la République, cette cérémonie qui a sanctionné l’ouverture officielle de ce forum qui a pour but de réfléchir sur la modernisation de l’exploitation minière artisanale en RD-Congo. Ce forum réunit plus de 150 participants qui vont discuter des défis de la modernisation de l’exploitation minière artisanale en RD-Congo. Le Conseil présidentiel de veille stratégique -CPVS- qui assure la coordination de ce cadre, a expliqué que cette rencontre entend instaurer un dialogue permanent et entre acteurs impliqués dans la gestion des secteurs extractifs, pétrolier et minier.

A travers le pilier 5 de son Programme d’action 2021-2023, le gouvernement avait pris l’engagement d’améliorer la gouvernance des ressources naturelles pour réaliser le bien-être des populations.

«Je suis honoré de présider, ce jour, la première réunion du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier. Et je vous remercie d’avoir répondu positivement à cette invitation. Les présentes assises tirent alors l’origine de la volonté de Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’État, que je représente ici. Volonté tant de fois exprimée d’assainir le secteur minier en particulier, et le secteur extractif en général afin de promouvoir, à travers des principes consciencieux, édictés, une culture de transparence et de redevabilité tout en veillant à garantir la récupération et la restitution au patrimoine commun des ressources et de leur fruit qui font l’objet des litiges avec les étrangers. Cette vision comme cela a été rappelé ici, par le pilier 5 du Programme d’action du gouvernement 2021-2023, consacre spécialement l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles, les entreprises publiques du secteur de portefeuille et des finances de l’État, nécessite un suivi assidu et concerté… Le Président de la République, Chef de l’État, a tenu à ce qu’un cadre idoine d’échange puisse voir le jour, sous la coordination du Conseil présidentiel de veille stratégique, service spécialisé au sein de la Présidence de la République», a indiqué le PM Sama Lukonde.

Dans son allocution, le Premier ministre a fait allusion à la situation sécuritaire qui persiste dans la partie orientale du territoire national où le pays est victime d’une guerre d’agression nous infligée par le Rwanda sous couvert du mouvement terroriste M23 notamment par convoitise de nos ressources. «Les ressources minérales dont regorgent notre sous-sol, en particulier le cobalt, le coltan, le germanium, le cuivre, le lithium, le manganèse, le nickel ou encore le graphite, pour ne citer que ceux-ci, font l’objet d’une très forte demande et de convoitise en raison de leur centralité dans la transition énergétique et numérique dans laquelle l’humanité tout entière est embarquée aujourd’hui», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Sama Lukonde a insisté sur la nécessité de veiller au contrôle et à la transparence des chaînes d’approvisionnement de ces métaux à travers le pays. «Bien que cela puisse constituer un motif de fierté, la position de leader mondial dans la production de ces métaux doit impérativement nous interpeller dans la nécessité de renforcer le contrôle et la transparence sur toute l’étendue des chaînes d’approvisionnement des dites ressources au moyen non seulement du code minier et du règlement minier en vigueur, mais aussi par l’observance et la mise en œuvre du devoir de diligence imposé par le guide de l’Organisation du commerce et de développement économique -OCDE.  Je veux rappeler ici que c’est uniquement par la rigueur de la cohésion, résultat de la conjugaison de nos efforts que nous parviendrons à réaliser cet objectif d’assainir notre secteur extractif dans son ensemble. C’est pourquoi, sous l’impulsion du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le gouvernement a pris sans aucune réserve la mise en place de ce cadre national de concertation. Pour autant qu’il permette de fédérer les contributions, les meilleures de tout un chacun, en vue d’atteindre les objectifs de transparence assignés à cette noble initiative», a-t-il conclu.

Cette cérémonie a connu la participation de la ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi qui a, dans son allocution, soulevé les différents défis à relever dans l’exploitation minière artisanale en RD-Congo. On retient aussi la participation du coordonnateur du Conseil présidentiel de veille stratégique, des principaux opérateurs miniers de la RD-Congo, des services publics et spécialisés de l’État, des entités territoriales décentralisées -ETD-, des organisations de la Société civile ainsi que des partenaires techniques et financiers du gouvernement.

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