Actualités

Salomon Kalonda, Franck Diongo et Fortunat Biselele: les ONGs de défense des droits de l’homme ont saisi la CNDH pour leurs cas, seuls les deux derniers sont déjà libres

Six ONGs de défense des droits de l’homme ont dernièrement adressé un mémorandum à Paul Nsapu, le président de la Commission nationale des droits de l’homme en République Démocratique du Congo -CNDH.

Les signataires, notamment l’Acaj Georges Kapiamba, l’IRDH Hubert Tshiswaka, l’Asadho Jean-Claude Katende, l’ANMDH Robert Ilunga, le Justicia Asbl Timothée Mbuya et le VSV Rostin Manketa y disent être contraints de porter à la connaissance de la CNDH et de certaines autorités du pays des préoccupations relatives à des violations des droits humains, notamment celles liées au processus électoral.

Ils y reviennent sur les cas des responsables politiques, deux issus de l’opposition, et un de la Présidence de la République, arrêtés par les services de sécurité et détenus en prison en violation de la procédure et de leurs droits, estimant que dans le cadre de son mandat, la CNDH a l’obligation de veiller à la bonne application des normes juridiques nationales et internationales relatives aux droits humains et de susciter le sens du devoir indispensable à leur promotion.

Georges Kapiamba et ses cinq collègues y invitent la CNDH à «considérer des voies et moyens politiques pouvant contribuer à la résolution des cas emblématiques concernant» Salomon Kalonda, Franck Diongo et Fortunat Bisele.

Ils ont la conviction qu’une solution urgente aux cas exposés dans leur mémorandum «participerait à l’apaisement du climat politique, préalable à la tenue des élections générales prévues en décembre 2023».

Mais sur les trois cas soulevés, seuls Diongo et Bisele ont quitté la prison. Rien n’est encore fait pour Salomon Kalonda, qui a cependant reçu la visite du président de la CNDH mardi 25 juillet à Ndolo. Le même jour, Paul Nsapu a également rendu visite à Jean-Marc Kabund et Mike Mukebayi, deux autres figures de l’opposition emprisonnées à Makala.

Le mémorandum transmis à la CNDH répertorie aussi 19 cas illustratifs d’arrestation et détention opérés par l’ANR et l’ex-Demiap. Il s’agit de 10 cas pour l’ANR et 9 pour l’ex-Demiap.

Natine K.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page