A la tête du ministère des Finances depuis avril 2021, Nicolas Kazadi a débordé d’initiatives au point de récolter, en trois ans seulement, une moisson abondante qui le fait accéder au panthéon des plus illustres argentiers RD-congolais.
La moisson de Nicolas Kazadi, en plus d’être abondante, est diversifiée à tel point que l’argentier de Tshisekedi n’a laissé aucun sous-secteur faire office de parent pauvre.
Ses réalisations concernent des réformes menées sur le plan fiscal et non fiscal, des finances publiques et de digitalisation des services mobilisateurs des recettes. Elles portent en outre sur l’accroissement significatif des recettes mobilisées par les agences financières, l’amélioration du climat des affaires et bonne gouvernance, ainsi que l’amélioration de la qualité de la dépense publique.
Sous son règne, Nicolas Kazadi a réussi, au titre des réformes, à instaurer la facture électronique normalisée, l’impôt sur les revenus des personnes physiques, et à réglementer le secteur des jeux de hasard et d’argent. A son actif, l’on place également l’opérationalisation de la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique -DGTCP-, la conduite du Programme avec le FMI qui, après 5 revues sur 6, sera achevé fin juin 2024.
«C’est pour la première fois que la RD-Congo réalise un tel exploit», note un spécialiste des finances publiques.
Pendant ce temps, Nicolas Kazadi peut se bomber les torses d’être le ministre des Finances qui aura relevé le défi de digitaliser les services mobilisateurs des recettes en réussissant l’implémentation intégrale du logiciel ISYS régies, l’opérationnalisation du logiciel Logirad et le contrôle à l’importation des terminaux mobiles.
Autant de réformes menées par Kazadi pour placer la RD-Congo sur l’orbite du développement sous le leadership du Président Félix Tshisekedi.
Ces réformes ont tout de suite donné du fruit, tant les recettes publiques ont connu une augmentation de 189% entre 2020 et 2023.
Une magie signée Nicolas Kazadi qui, en fin gestionnaire, ne s’est pas laissé prendre dans le piège de dépense incontrôlée, alors que nombre de ses prédécesseurs y sont tombés.
Lui, il a su améliorer la qualité de la dépense publique en faisant passer de 4 à 11% la part des dépenses d’investissement sur ressources propres.
Aussi, Kazadi, fort d’une mobilisation accrue des recettes, est parvenue à financer des grands projets, entre autres le PDL-145T, la gratuité de l’enseignement, la Couverture santé universelle dans son volet gratuité de la maternité, la construction des infrastructures des Jeux de la Francophonie, la construction des aéroports à Bunia, Mbuji-Mayi Boende…, l’installation des forages et construction des stations mobiles de traitement d’eau à travers le pays, etc.
Au financement de ces projets gouvernementaux s’ajoutent des dépenses exceptionnelles comme celles liées aux élections du 20 décembre dernier qui ont coûté plus d’un milliard de dollars sur ressources propres; ou encore à la dotation des ressources conséquentes pour la formation, la construction des infrastructures, l’équipement et le matériel des FARDC. L’allocation des ressources pour des besoins liés aux catastrophes et actions humanitaires complète la liste des dépenses exceptionnelles engagées par Nicolas Kazadi au cours de son mandat de trois ans en tant que ministre des Finances.
Lequel mandat est auréolé des faits aussi sublimes que la construction du Centre financier de Kinshasa, du Centre des congrès et de la Data center.
Ces faits côtoient ceux portant sur l’instauration de la conférence risque pays et la mise en place de Fin’alert -application mobile pour dénoncer tout acte de fraude électorale- qui concourent à l’amélioration du climat des affaires et bonne gouvernance.
Considérant les performances réalisées par Nicolas Kazadi aux commandes du ministère des Finances, d’aucuns le voient bien rempiler pour constituer un atout majeur du second mandat du Président Félix Tshisekedi. Les défenseurs de cette opinion, qui se recrutent parmi des spécialistes des finances publiques, des RD-Congolais patriotes et autres, ont demandé à la Première ministre Judith Suminwa Tuluka de ne pas se passer d’un élément aussi stratégique que Nicolas Kazadi.
Reddy MUNUNU