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Kinshasa cède le flambeau du Centre régional de contrôle des armes légères et petits calibres à Nairobi

Il ne se passe pas une rencontre au niveau international sans que Kinshasa puisse dénoncer l’agression dont la RD-Congo est injustement victime du Rwanda en violation grave de la Charte de l’Union africaine et celle des Nations unies. Cette fois encore,  en sa qualité de président fin mandat du Conseil des ministres du Centre régional de contrôle des armes légères et petits calibres -RECSA-, Peter Kazadi, vice-Premier ministre RD-congolais en charge de l’Intérieur et sécurité, a déploré le fait que le Rwanda voisin est à la base de l’entrave, à travers sa guerre dans l’Est, des efforts de la RD-Congo et des autres états de la sous-région qui militent pour la réduction de la circulation illicite des armes légères et des petits calibres -ALPC.

«Il est fort regrettable que pendant que nous cherchons des voies et moyens pour réduire le fléau du trafic illicite des armes au sein de notre sous-région, le Rwanda, comme État membre de notre organisation, n’a cessé de fournir en appui matériel et humain au groupe terroriste M23 qui sème la terreur et la désolation dans la partie est de notre pays. Nous espérons que, grâce à l’initiative internationale et régionale, le Centre régional sur les armes légères et de petits calibres pour la région des Grands lacs et la Corne de l’Afrique, notre organisation a l’obligation de définir les activités qui soient sérieusement des solutions à cette problématique de contrôle et la gestion des armes et des munitions», a dit Peter Kazadi, appelant en même temps le RECSA à jouer «un rôle technique et diplomatique». Le patron de la territoriale en RD-Congo a également invité, à cette fin, les uns et les autres au «respect de la souveraineté» de chaque Etat.

Pour le président du Comité consultatif technique du RECSA, épinglant les effets collatéraux du transfert illicite des ALPC, la RD-Congo reste déterminée à mener ce combat jusqu’au bout. «Le transfert irresponsable des armements vers les acteurs non autorisés et les groupes armés a été à la base de la déstabilisation de notre région, principalement mon pays, pendant des décennies. À cause de ce fléau, mon pays -la RD-Congo,- est contraint d’engager des moyens importants qui auraient dû être consacrés aux secteurs vitaux de notre économie et à l’amélioration des conditions de vie de nos populations. C’est pourquoi notre engagement dans la région pour le contrôle des transferts internationaux d’armes, est contraint d’engager des moyens importants qui auraient dû être consacrés aux secteurs vitaux de notre économie et à l’amélioration des conditions de vie de nos populations. C’est pourquoi notre engagement dans la région pour le contrôle des transferts internationaux d’armes, est sans appel», a déclaré Landry Tshilombo.

La signature des résolutions de cette 10ème réunion ordinaire du Conseil des ministres des pays membres du Centre régional de contrôle des armes légères et des petits calibres, a été aussi ponctuée la passation, par la RD-Congo, du flambeau de la présidence du Conseil des ministres du RECSA au Kenya qui aura un mandat de deux ans renouvelables. Cette 10ème réunion ordinaire du Conseil des ministres du RECSA était préparée depuis le lundi 19 juin 2023 au cours des travaux de la 14ème réunion du comité technique régional de cette même organisation, durant trois jours, dans le cadre desquels s’est également tenue, le mercredi 21 juin, la cérémonie de marquage des armes à la vice-Primature de l’Intérieur.

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