Le Rassemblement des Tshisekedistes -RDT-, coordonné par le vice-ministre honoraire de la Défense et Anciens combattants, Sylvain Mutombo, est en 1er congrès du jeudi 15 au vendredi 16 décembre 2022 à Aqua Squash, dans la commune de Limete. Il est axé sur le thème: «La réélection pour la conversation du pouvoir en 2023 par Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République».
A cette occasion, plusieurs intervenants se sont succédés à la tribune dans le but d’exhiber les actions que le Chef de l’État a pu réaliser depuis son accession à la magistrature suprême. Bref, pendant deux ans en soustrayant les deux ans de la coalition FCC-CACH. Pour sa part, François Mwamba, coordonnateur la cellule d’éveil stratégique du Chef de l’État, sollicitant le suffrage du peuple pour la magistrature suprême, Félix-Antoine Tshisekedi avait pris un engagement fort, celui de vaincre à 10 ans la grande pauvreté à laquelle le peuple a été condamné pendant 32 ans sous le régime du Président Joseph-Désiré Mobutu ainsi que 18 ans avec Joseph Kabila. «La pauvreté, il s’agit pour la population de ne pas avoir l’accès suffisant à l’emploi qui est la source de revenu permettant à chacun de subvenir à ses besoins, aux services sociaux de base dont la santé, l’éducation, l’eau potable, l’électricité et les routes», a-t-il précisé.
Et d’ajouter: «une fois élu, Félix-Antoine Tshisekedi savait que pour tenir parole, il y avait un préalable, à savoir: se donner les moyens tout d’abord à l’interne et en suite au pouvoir des investissements pouvant venir de l’extérieur. En d’autres termes, son gouvernement avait le devoir de maximiser la mobilisation de ses recettes internes ainsi qu’améliorer le climat des affaires». François Mwamba a également précisé que sur le plan interne, à l’avènement de Fatshi, dès le début de l’année 2019, la RD-Congo disposait d’un budget d’environ USD 5 milliards en seulement 2 ans le pays dispose aujourd’hui d’un projet de budget au titre de l’exercice 2023, de 14,5 milliards.
«En d’autres termes en 2 ans, grâce à l’impulsion de Félix Tshisekedi, le budget de l’État, c’est-à-dire les moyens pour pouvoir booster le social et le multiplier par 3», a-t-il dit. Et de renchérir: «dans le but d’attirer les investissements nationaux et étrangers créateurs d’emplois, les efforts volontaristes se sont engagés pour améliorer le climat des affaires dans le pays».
Pour montrer son leadership et son implication personnelle sur ce terrain, le Chef de l’État à créer deux services directement rattachés à sa personne à la Présidence de la République. Il s’agit de Cellules du climat des affaires et de lutte contre la corruption». Il a, en outre, souligné que c’est grâce à l’impulsion du Chef de l’État que l’Inspection générale des Finances -IGF- a la plénitude de jouer son rôle. Pour lui, c’est grâce à ces moyens que le gouvernement Tshisekedi arrive à couvrir principalement les dépenses sécuritaires dans la partie Est du pays et celle de la Commission électorale nationale indépendante -CENI- pour qu’elle puisse organiser les élections dans le respect des délais constitutionnels. Mais également, les dépenses liées aux investissements publics plus précisément dans les secteurs sociaux ainsi porteurs de croissance tels que les routes, l’agriculture, la pêche et l’élevage ont été prises en charge par le gouvernement de Fatshi.
«Félix-Antoine Tshisekedi a engagé son gouvernement à réaliser ses autres promesses dans le domaine social, à savoir: l’une de réforme phare entreprise dans le domaine de la santé, c’est-à-dire, la construction d’un système reposant sur les principes de la couverture santé universelle. Ceci est un véritable pilier du bien-être pour tous, car elle vient corriger notre système actuel qui, depuis les décennies, s’avère totalement injuste en ce qu’il ne permet pas d’assurer l’accessibilité aux services sociaux de base à la grande majorité silencieuse de la population. Bref, cette approche permet de briser entre la grande pauvreté et les soins de santé», a-t-il fait savoir.
Représentant le Chef de l’État à ses assises, le Prof André Mbata, 1er vice-président de l’Assemblée nationale, a invité les congressistes à travailler pour que leur thème se concrétise lors des élections de 2023. Sur ce, il les a sensibilisés à ne pas s’arrêter au niveau de la présidentielle mais de donner aussi à Fatshi une majorité écrasante aux niveaux provincial et national. «En 2 ans, personne d’autre ne saura faire ce que Fatshi a réalisé. Sur ce, nous allons travailler pour que tout le monde puisse comprendre qu’il n’y a pas un autre candidat en dehors de Fatshi», a-t-il signalé.
A son tour, Sylvain Mutombo, coordonnateur national du RDT, a, lui-même, reçu ces invités d’honneur tout en leur accordant la parole. Ces assises ont connu la participation de plusieurs autorités entre autres, le chef de la Maison civile du Chef de l’État, le coordonnateur du Mécanisme de suivi de l’Accord cadre d’Addis-Abeba, la ministre déléguée en charge de PVHS, la ministre honoraire des Affaires sociales, un représentant parmi les 13 parlementaires ainsi Victor Wakuenda de l’UDPS.
Mymye MANDA