Plus de 300 mille tonnes de cuivre et plus 40 milles tonnes de cobalt l’an. KCC emploie plus de 10 mille personnes à ce jour. C’est la plus grande entreprise minière de la RD-Congo
Kamoto Copper Compagny -KCC- est qualifiée d’une entreprise minière aux superlatifs. Estimé plus grand dans tous les domaines, Kamoto Copper Company a été honoré de recevoir, le 13 mai dernier, fait très rarissime, à la fois la visite du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.
Cette grande entreprise, donnée pour le plus grand producteur de cobalt au monde, pèse près de USD 6 milliards d’investissement. Il est aussi le plus grand producteur de cuivre en Afrique et la plus grande mine en RD-Congo. «Très grande pourvoyeuse d’emplois avec ses 10.373 agents, dont 5.884 directs et 4.489 agents à travers ses contractants, KCC continuera, selon les prévisions, à exister et à créer des emplois jusqu’en 2042 et pourra générer un revenu total de USD 2.237 milliards», a-t-on fourni des explication à l’exécutif national.
Puis: «Sa production de cuivre de 270 mille tonnes est montée jusqu’à 300 mille tonnes l’an. De 25 mille tonnes, la production de cobalt est montée jusqu’à 40 mille tonne l’an. Kamoto Copper Company, c’est une mine souterraine -sulfure- qui fait le forage, le minage, le support et le transport. C’est aussi une mine à ciel ouvert -Oxyde- où se font également le forage, le minage et le transport».
Puis encore: «Il a un concentrateur où se font le concassage, le broyage et le flottement des minerais. KCC a installé sa raffinerie à Luilu où s’opère la calcination, la lixiviation, l’extraction décapage. On y produit du fer, de l’aluminium et du manganèse -par purification et la précipitation-, l’électrolyse pour récolter le cuivre jusqu’à la cathode et l’hydroxyde de cobalt». Ce n’est pas tout. Première société minière de la RD-Congo à établir son propre programme et un département de développement d’entreprise, KCC a investi USD 142 millions dans le partenariat public-privé avec la SNEL, payé USD 349 millions d’impôts à l’Etat RD-congolais et dépensé 32% de son revenu auprès des fournisseurs locaux.
«En matière de sécurité au travail, KCC met un point d’honneur sur le fait que ses agents ont le temps de faire chaque travail en toute sécurité», a-t-on rassuré. Brièvement, KCC est né de l’accord préliminaire signé le 24 juin 2003 entre la Gécamines et Kinross-Forrest Limited -KFL-, enrichi par l’avenant n°1 du 04 juillet 2003 et par une convention de confidentialité y relative pour l’exploitation et la transformation des minerais localisés dans le groupe Ouest de la Gécamines.
Ce projet consiste en la réhabilitation de la mine souterraine de Kamoto, la réhabilitation et le développement d’une mine à ciel-ouvert comme source des minerais oxydes -Dikulwe, Mashamba et T17-, la réhabilitation des concentrateurs de Kamoto et de Dima, ainsi que des usines de Luilu. Par la suite, une convention de joint-venture fut signée entre les mêmes parties le 07 février 2004.
La convention de joint-venture susvisée a repris les dispositions de l’accord préliminaire qui prévoyaient entre autres à la création de KCC SARL. C’est ainsi que les parties ont signé, au mois de novembre 2005, les statuts de KCC SARL. Lors de sa visite dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba via leurs chefs-lieux Lubumbashi et Kolwezi, le Président Tshisekedi avait annoncé la revisitation des contrats miniers et souhaité que l’exploitation minière puisse également profiter aux RD-Congolais dans un partenariat gagnant-gagnant avec les investisseurs.
Octave MUKENDI