L’Assemblée nationale soutient totalement l’état de siège décrété par le Chef de l’Etat dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri en proie à l’insécurité perpétrée par environ 140 groupes armés. C’est l’essentiel de la communication faite par le speaker de la Chambre basse du Parlement lors de la plénière du jeudi 6 mai axée sur l’examen de la proposition de Loi portant sur l’Ordre des géologues.
Dans son mot, Christophe Mboso a fait savoir que cette mesure prise par le Président de la République est très salutaire parce qu’elle vise à mettre fin à l’insécurité qui bat son plein dans cette partie du pays. Le président de l’Assemblée nationale a ainsi invité le gouvernement de la République à mettre tous les moyens logistiques et financiers nécessaires à la disposition des militaires envoyés au front pour restaurer la paix et l’intégrité du territoire national.
«Nous devons tous soutenir l’état de siège décrété pour 30 jours et qui permet aux généraux des FARDC et de la Police de diriger les deux provinces en vue de chercher à ramener la paix et la quiétude dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Soyons tous mobilisés derrière nos forces», a lancé le président de l’Assemblée nationale aux députés. Et d’ajouter: «cet état de siège peut éventuellement être prorogé si le Président de la République saisissait le Parlement».
Dans la même logique, il a également demandé à la population de soutenir les militaires envoyés au front pour mettre hors d’état de nuire toutes les forces négatives qui ne cessent de tuer les populations et de violer les femmes et les jeunes filles. Christophe Mboso a souligné le fait que les groupes armés qui font la loi à l’Est du pays continuent de piller les richesses de la République et autres biens de la population.
«Voilà pourquoi nous devons rester unis car dans une telle situation d’insécurité généralisée, il n’y a ni Majorité ni Opposition ou encore Société civile. Nous sommes tous obligés de soutenir nos militaires et autres forces de sécurité pour leur permettre de mettre fin à cette insécurité criante», a martelé le speaker de la Chambre basse.
Dorian KISIMBA