L’Union congolaise des femmes des médias -UCOFEM- et l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite -ACOFEPE- conjuguent des efforts pour permettre aux femmes des médias de célébrer autrement le mois de mars, dédié à celles-ci. Unies avec leurs différents partenaires, ces deux structures organisent la première édition de la Foire des femmes des medias qui ouvre ses portes le mercredi 18 mars 2020. Le go de cet événement sera donné par David-Jolino Diwampovesa Makelele, ministre d’Etat en charge de la Communication et médias au Studio Léo du Collège Boboto, dans la commune de la Gombe.
Selon les organisateurs, la Foire des femmes des medias est essentiellement organisée dans le cadre de la mise en œuvre de «Média sector development activity -MSDA». Le MSDA est un programme d’appui aux médias de l’Agence des Nations unies pour le développement international -USAID- avec un financement complémentaire de la coopération suédoise à travers Family health international -FHI 360- et Internews Network afin de promouvoir un secteur de médias plus ouvert et dynamique, contribuant à des institutions plus réactives et transparentes en RD-Congo. La fête foraine des femmes de médias, ont précisé les organisateurs, se veut d’abord un cadre de rencontre des professionnelles des médias et un espace public pour les femmes de la presse audiovisuelle, écrite et en ligne. L’évènement met en exergue les réalisations des journalistes et permet aux femmes des médias de réfléchir sur leur avenir professionnel pour l’amélioration des contenus qualitatifs et quantitatifs de leurs productions médiatiques. «La foire des femmes de médias est un lieu ouvert à toutes les femmes productrices d’émissions et magazines, journalistes reporters, présentatrices des programmes spécialisés, animatrices. C’est un véritable lieu de promotion des discussions, d’échanges, d’analyses, de partage des connaissances et d’idées pour l’amélioration de leur travail, de raffermissement des liens professionnels, de création de réseautage, de sessions de travail en atelier également pour l’avancement du métier de journaliste en RD-Congo», ont fait savoir les organisateurs, tout en indiquant que cette foire est également un espace d’encouragement dans la mesure où «les différents stands sont une invitation à la découverte et appréciation des productions ou travail des unes et des autres». C’est aussi «un espace de rencontre entre public et professionnelles de la presse qui permet d’aborder des sujets essentiels du métier des communicologues, spécialistes en réseaux sociaux et plateformes sociales, pour l’amélioration de la qualité et diversité de contenu des informations». Saluant à l’avance la présence des participants à la Foire des femmes des medias, les organisateurs ont confié que ceux-ci constituent un petit univers captivant, un minuscule territoire en mouvement aménagé pour les femmes journalistes, un lieu d’attraction, un site où les journalistes se racontent sans tabous des choses propre à leur métier, se chuchotent des vérités, se partagent les expériences, s’arment de courage et dextérité, se réaniment de professionnalisme, prennent du recul, analysent le présent et projettent le futur. A la cérémonie d’ouverture de la Foire des femmes de médias, diverses personnalités du pays sont attendues outre les ambassadeurs des Etats-Unis, de la Suède en RD-Congo en RD-Congo ainsi que le directeur de mission de l’USAID. Parmi tant de thèmes inscrits à l’ordre de la foire, l’on note entre autres: «L’image de la femme dans les médias en RDC: Défis et perspectives», «La qualité de contenu des productions des femmes de médias à Kinshasa: Quels impacts sur le développement durable de la société», «La problématique du genre dans les productions médiatiques».
Parousia MAKANZU