
La participation de la femme aux élection de 2023 en tant qu’électrice et éligible hante la gente féminine. Pas question de rester à l’écart et faire la part belle aux hommes. C’est dans cette logique qu’une délégation de «Voix et leadership des femmes» a échangé, le lundi 14 mars, avec Joséphine Ngalula, membre de la Plénière de la Commission électorale nationale indépendante -CENI- au siège de cette institution.
Cette structure incorporée dans le programme financé par le gouvernement canadien qui appuie les femmes RD-congolaises pour leur participation dans les instances de prise de décisions et la jouissance des droits fondamentaux des femmes.
A cette occasion, Joséphine Ngalula a confié à la presse que cette délégation conduite par Astrid Tambwe, son porte-parole, a introduit auprès de la Centrale électorale son argumentaire pour contribuer à l’élaboration de la loi électorale afin de pouvoir tenir compte de la donne représentation paritaire homme/femme dans toutes les propositions en lien avec la loi électorale.
«Nous les avons rassurées que le président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, l’a si opportunément bien indiqué lors de la tenue le 4 mars 2022 de la réunion préparatoire du cadre de concertations Genre-Diversité-Élections que violer les droits de la femme c’est transgresser les droits humains. C’est une question de vie», a-t-elle rappelé.
Puis: «Elles sont venues forcer une porte déjà grandement ouverte et ont souhaité que la CENI devienne leur alliée en cette matière».
Pour sa part, le porte-parole de «Voix et leadership des femmes» s’est réjouie de l’entrevue de ce jour en écoutant les propos du membre de la Plénière de la CENI. «Nous sommes en train de travailler sur la réforme électorale et quoi de plus naturel que nous puissions prendre contact avec la CENI, l’institution par excellence qui y œuvre déjà. Notre souci est qu’on intègre la représentation paritaire homme/femme selon les prescrits de la Constitution. Nous sommes fort ravies en apprenant les dispositions prises par la Centrale électorale sur cette question. Il nous été dit que nous forçons une porte déjà ouverte et nous pouvons confirmer que la CENI est notre alliée dans cette démarche. Nous en repartons fort ravies des entretiens enrichissants que nous avons eus qui nous montrent que nous sommes bien un État de droit qui est respectueux des textes», a fait valoir Astrid Tambwe.
Le 4 mars dernier, le président de la CENI avait bien indiqué que la Constitution de la République parle de la parité homme/femme qui doit être intégrée dans la loi électorale qui, jusqu’ici, ne respecte pas cette disposition. Ce qui devrait être corrigée lors de la réforme électorale.
Octave MUKENDI