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RDC : LCM demande aux députés de respecter les décisions judiciaires

Le changement en marche -LCM- reste fidèle à sa logique de soutenir l’État de droit mis place par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo depuis l’alternance politique pacifique intervenue au sommet de l’État le 24 janvier 2019. A la faveur d’une déclaration faite dimanche 14 juin, Me John Mbaya Ntita, coordonnateur national de ce regroupement politique, a fait savoir que seule la justice élève une nation. Il s’agit d’une justice juste et équitable. C’est pourquoi, pour éviter un bras de fer inutile et une crise interinstitutionnelle, John Mbaya Ntita, a demandé à l’Assemblée nationale de respecter les décisions judiciaires conformément à l’article 151 de la Constitution stipulant: «Le pouvoir législatif ne peut ni statuer sur les différends juridictionnels ni modifier une décision de la justice, ni s’opposer à son exécution». Allusion faite à la déchéance de Jean-Marc Kabund-a-Kabund de son poste de 1er vice-président du bureau de l’Assemblée nationale. Ce dernier se sentant lésé a saisi le Conseil d’État qui a rendu un arrêt demandant à l’Assemblée nationale de sursoir l’élection du nouveau 1er vice-président de l’Assemblée nationale en attendant la décision de la Cour constitutionnelle.

L’Assemblée nationale s’y était opposée déclarant que le Conseil d’État était incompétent pour statuer sur cette question et avait maintenu l’élection du 1er vice-président. Pour faire appliquer la loi, notamment l’arrêt en question, le Procureur général près le Conseil d’État a réquisitionné la Police. Cette dernière a barricadé les entrées du Palais du peuple empêchant les députés d’y accéder. Au finish, Jeanine Mabunda Lioko, présidente de l’Assemblée nationale, a reporté cette élection évoquant le fait que «son institution ne devrait pas être à base d’une crise interinstitutionnelle». C’est la voie de la sagesse.

Raison pour laquelle le LCM tient à rappeler à la Présidente de l’Assemblée nationale que «la RD-Congo est actuellement engagée dans la matérialisation de la vision du Chef de l’État pour instaurer un État de droit, contrairement à la récente déclaration du FCC qui s’accroche aveuglement au principe de séparation des pouvoirs, qui n’exclut pas le contrôle juridictionnel ou politique des uns par les autres dans un État de droit». Ainsi, le LCM renouvelle son soutien indéfectible à JM Kabund, président ai de l’UDPS durant cette période cruciale où «les ennemis de la démocratie et de l’État de droit s’attaquent au Président de la République à travers sa personne». Dans cet élan, le LCM encourage la nouvelle impulsion donnée à la justice nationale par le pouvoir judiciaire qui retrouve ses titres de noblesse après avoir été paralysé par le pouvoir politique depuis des décennies. «Le LCM exhorte la justice RD-congolaise à ne pas céder aux pressions, ni baisser les bras ni encore moins freiner l’élan amorcé dans le cadre de l’émergence de l’État de droit», souligne John Mbaya. Autre chose, le LCM dénonce la tentative d’installer d’une manière frauduleuse les nouveaux animateurs de la CENI par l’Assemblée nationale et exige l’audit de la CENI avant toute opération.

Comme dans ses précédentes déclarations, le LCM demande au Chef de l’État de dissoudre l’Assemblée nationale en vue de donner la parole au peuple et solliciter une majorité qui puisse l’accompagner. Enfin, le LCM réaffirme son soutien au Chef de l’État Félix Tshisekedi et l’encourage à continuer sa lutte pour le développement de la RD-Congo.

Octave MUKENDI

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