Le problème est réel. Très clair même. La Commission électorale nationale indépendante -CENI- n’a pas de moyens financiers capables devant lui permettre d’organiser la messe électorale voulue inclusive, crédible et transparente. Mais en dépit du fait que ses poches sont vides, le président de la Centrale électorale, Denis Kadima, a quand même convoqué l’électorat. Compte-t-il sur la caution des candidats ou le gouvernement va-t-il approvisionner les comptes de son institution pour que le train des élections déjà en marche arrive à la gare? Voilà la question qui taraude les esprits de beaucoup de RD-Congolais qui affirment que les comptes de la CENI sont encore vides. Même le personnel de cette institution d’appui à la démocratie accuserait plusieurs mois impayés.
«La vraie question à se poser est celle de savoir à quand le matériel sera formellement commandé et déployé dans tous les coins de la République. Nous saluons quand même le courage et la détermination du président de la CENI qui a tenu à convoquer l’électorat en ce mois de juin. Cette convocation rassure les RD-Congolais sur la tenue effective des élections dans le délais constitutionnel», a souligné le candidat député provincial. Et d’ajouter: «en dépit de cette difficulté financière, le train des élections est déjà en marche. Ceux qui rêvent et qui croient que les élections n’auront pas lieu, ils se trompent parce que les moyens dont le pays a besoin pour aller aux urnes finiront par être trouvés».