A la présidentielle de décembre 2023, Floribert Anzuluni, renommé pour son combat depuis environ 10 ans en faveur du respect des droits de l’homme en RD-Congo, va représenter, sauf grosse surprise, le parti politique «Alternative citoyenne». Il a été investi de cette mission le lundi 11 septembre 2023 à la faveur de la première Convention nationale de l’Alternative citoyenne, tenue à Kinshasa, capitale de la RD-Congo.
Ancienne figure emblématique de Filimbi, Anzuluni devra cependant passer par les primaires de la plateforme «Alternative pour un Congo nouveau» avant que sa candidature à la présidentielle ne puisse être entérinée. En effet, son parti politique, «Alternative citoyenne», est membre de cette plateforme qui regroupe d’autres partis politiques, des organisations et des personnalités de la société civile. Elle va organiser, mi-septembre, le premier tour des élections primaires.
«Chaque organisation membre de la plateforme va présenter un candidat, élu au niveau de son organisation d’origine», a signifié le représentant de cette plateforme. Il a renseigné en outre qu’au terme du premier tour des primaires, les deux meilleurs candidats seront qualifiés pour la finale, prévue fin septembre. Les deux finalistes seront soumis, avant vote, à un débat contradictoire autour de leur offre politique. Le vainqueur sera le porte-étendard de l’«Alternative pour un Congo nouveau», une plateforme non-alignée qui «s’est engagée dans la politique pour susciter un espoir nouveau et faire les choses autrement».
Aussitôt investi candidat d’«Alternative citoyenne», Floribert Anzuluni a affiché ses ambitions de remporter ces primaires pour participer à la course à la magistrature suprême. «Cette candidature à la primaire sera la candidature de tous. Nous allons, en tant que Alternative citoyenne, gagner ces primaires», a-t-il déclaré dans son mot de circonstance devant des cadres et militants de ce parti politique, réunis à la salle Baobab de Kasa-Vubu à l’occasion de la Convention nationale dudit parti. Son seul leitmotiv: «changer le Congo».
«Le changement ne peut avoir lieu que si chacun d’entre nous s’implique et s’engage. Je vais, avec tous les membres de l’Alternative citoyenne, porter notre projet commun. Nous sommes et nous devons être le changement pour le Congo», a martelé Anzuluni, par ailleurs désigné président national de l’Alternative citoyenne lors de la Convention nationale du lundi dernier à Kinshasa.
«Notre vision, en tant que parti politique, est, d’une part, de rompre avec le système de gouvernance prédateur qui a pris le pays en otage depuis beaucoup trop longtemps. Mais aussi de poser un projet de refondation qui tient compte des défis, des priorités et des problèmes réels auxquels les RD-Congolais sont confrontés», a fait savoir l’ancien Coordonnateur du mouvement citoyen Filimbi, fier de savoir que son parti a aligné 326 candidats aux législatives nationales, 392 candidats aux législatives provinciales -dans 17 provinces du pays- et plus de 230 candidats aux communales.
Ces chiffres, avancés par le secrétaire exécutif de l’«Alternative citoyenne», Me Olivier Kabuya, dénotent de la détermination du parti à réaliser une moisson intéressante lors des joutes électorales de décembre prochain. «Nous avons la certitude que notre parti, Alternative citoyenne, fera élire des candidats lors des élections de 2023. Nous avons la ferme conviction que notre parti, ayant aligné des candidats députés nationaux, provinciaux, municipaux et même au niveau de la présidence de la République, remportera haut la main ces échéanciers», a confessé Me Olivier Kabuya, non sans signifier qu’aux provinciales et communales, les listes de son parti ont présenté 50% des femmes.
Un autre motif de fierté pour le président national Anzuluni qui salue également la «présence remarquable des jeunes et des femmes» parmi les candidats pour le compte de son parti. «Cela démontre qu’Alternative citoyenne, notre parti, n’est pas qu’un parti politique, c’est un mouvement politique, un état d’esprit et c’est l’ambition d’un renouveau citoyen pour notre nation», a-t-il souligné, non sans «remercier énormément la Convention nationale de notre parti de m’avoir désigné président du parti».
Par ailleurs, à la première Convention nationale d’Alternative citoyenne, diverses autres décisions ont été prises. Notamment l’adoption des statuts du parti, son projet de société axé sur 10 piliers, les membres du Comité exécutif.
LOI