Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, a présidé, le mercredi 21 juin à Kinshasa, une triple activité, à savoir: la cérémonie de clôture de la première phase des opérations de marquage d’armes qui a eu lieu dans la partie Est du pays, la poursuite des mêmes opérations au niveau des provinces restantes ainsi que le lancement de marquage d’armes détenues légalement par les civils.
A cette occasion, le patron de la territoriale a fait savoir que les opérations de marquage d’armes entrent dans le cadre de la lutte contre la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre, facteurs d’insécurité au pays et dans la sous-région. Il souligné qu’environ 314.000 armes ont été déjà marquées dans six provinces, à savoir: la ville de Kinshasa, le Nord et Sud-Kivu, le Kongo-Central, l’Ituri ainsi que le Tanganyika.
«Depuis son élection à la magistrature suprême, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait de la réduction de la violence armée, par la lutte contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre en vue de la restauration de la paix et de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, et plus particulièrement à l’Est du pays, son cheval de bataille. C’est dans ce cadre que le processus de marquage d’armes, démarré en janvier 2015, continue jusqu’à ce jour. Actuellement, les statistiques s’élèvent à plus de 314.000 armes marquées dans la province de Kinshasa, les provinces du Kongo-Central, de l’Ituri, du Tanganyika et du Nord et Sud-Kivu», a déclaré Peter Kazadi Kankonde.
Puis: «De ce fait, les armes nouvellement marquées passent à l’enregistrement, et ensuite un code unique de marquage est attribué à chacune d’elles, conformément aux directives du Centre régional sur les armes légères dans la région des Grands lacs, la Corne de l’Afrique et les États limitrophes».
Concernant le lancement de marquage d’armes détenues par les civils, le VPM de l’Intérieur s’est clairement exprimé. «Eu égard à la menace que présente la circulation illicite des ALPC en RD-Congo, le gouvernement RD-congolais a défini un programme national de marquage incluant les procédures opérationnelles qui comportent, premièrement, le déploiement des équipes de marquage au niveau de chaque province, afin d’accélérer ce processus de marquage des armes; deuxièmement, le marquage de toutes les armes détenues légalement par les civils et, troisièmement, la recherche des partenaires techniques et financiers pour ce processus», a-t-il indiqué.
Organisée par la Commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre et de réduction de la violence armée -CNC-ALPC- avec l’appui de l’UNMAS, cette cérémonie s’est déroulée en marge de la 14ème réunion ordinaire du Comité consultatif technique du Centre régional sur les armes légères et de petit calibre -RECSA-, qui a eu lieu en RD-Congo.