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Quand Jean-Claude Mputu accuse sans preuves Félix Tshisekedi de corruption sur la Voix de l’Allemagne

L’accord Gouvernement-Ventora pousse CNPAV à la faute

Dans une interview donnée sur la voix de l’Allemagne, Elisabeth Caessens de Ressources Matters et Jean claude Mputu -membre de Ressources Matters- et porte-parole de la Coalition «Congo N’est pas à Vendre», crachent sur les efforts du gouvernement congolais qui vient de récupérer tous les titres et licences minières et pétrolières du groupe Ventora de Dan Gertler. Jean-Claude Mputu a affirmé sans brandir la moindre preuve: «À l’approche des élections, les hommes au pouvoir  recherchent l’argent de toutes les façons,…le président Félix Tshisekedi  sera en contour de ce qu’il a toujours prôné!». Et dans leur communiqué sorti le 5 mars, ils ont entrepris de s’adonner à cœur joie de traiter cet accord «d’arnaque» et de faire gober à l’opinion que ce n’est qu’un deal entre Felix Tshisekedi et Dan Gertler.

Pourtant avec l’accord signé avec Ventora, la République Démocratique du Congo évite des conflits juridiques et judiciaires, après avoir récupére des actifs qui pourront être valorisés et renfloueront de manière très conséquente les caisses de l’Etat, a répliqué le responsable de l’ONG Touche Pas à Mon Cobalt, Frank Fwamba. Ce dernier a renchéri en disant: «Je suis agréablement surpris par le président Félix Tshisekedi, par sa manière d’avoir géré ce dossier, avec minutie et sérieux dans l’intérêt de la République. Je salue aussi le fait que le Dircab Guylain Nyembo et le Dircaba Wameso aient été associés avec la Ministre d’Etat, ministre de la Justice, Rose Mutombo, à la résolution de ce dossier. C’est des personnalités compétentes».

Par ailleurs, le Dircaba du Chef de l’Etat, Wameso, a confirmé durant le point de presse du Jeudi 3 mars dernier que le gouvernement publiera l’accord signé après l’avoir tout de même présenté au gouvernement américain. Motif: il pèse sur l’autre signataire de l’accord des sanctions du trésor américain. Une démarche normale du fait des relations fortes entre les USA et le régime de Félix Tshisekedi, rejetée par le CNPAV pour qui il s’agit d’une perte de souveraineté.

D’autres compatriotes ont également désapprouver la réaction de Mputu et sa collaboratrice. «Le gouvernement Sama ne représente-t-il pas la République Démocratique du Congo et son peuple? Où est-ce Jean Claude Mputu et la Belge Elisabeth Caessens, qui parlent désormais pour la République Démocratique du Congo et qui défendent mieux les intérêts de la République que ceux qui ont été nommés par le Président de la République et investi par le Parlement», s’interroge Steve Sekoula sur Twitter. «Présenter l’accord au gouvernement américain est une étape légitime et responsable», a dit un diplomate et un avocat international sous l’anonymat.

«Le CNPAV devrait arrêter de s’agiter et rester calme, nous avons un gouvernement responsable, qui met certes fin à leur gagne pain – s’attaquer à Gertler à longueur de journée – mais qui remet la RDC dans ses droits dans le secteur minier comme l’a recommandé le chef de l’Etat Felix Tshisekedi, depuis sa visite au Katanga en fin 2021!», a recommandé un membre du gouvernement Sama.

Et de conclure: «Ne vous êtes vous jamais posé la question pourquoi la fameuse coallition CNPAV qui dit vouloir le bien de la RDC ne parle jamais des dossiers comme Freeport/TFM ou l’Etat a été floué comme jamais?» «Mettez le en gras dans votre article, peut-être qu’ils iront vite pondre un communiqué de presse pour encourager le gouvernement et se donner une image polissée… mais nous en savons plus qu’ils ne pensent sur eux, qui les financent, leurs réseaux, leurs objectifs inavoués, n’oubliez pas que nous avons été dans l’opposition», a dit un proche du Président Felix Félix à notre journal.

Nous apprenons en mettant cet article en ligne et sous presse, que les avocats de Gertler ont décidé de traîner en justice désormais toute personne et même média qui diffusent des informations sans preuves, pour nuire à sa réputation. Et le CNPAV aurait déjà reçu un courrier dans ce sens d’un célèbre cabinet d’avocat basé à Londres.

Désormais les médias sont appelés à exiger des preuves aux accusations portées par la coalition CNPAV ou toute autre entité, avant de publier ou de relayer. La déontologie journalistique est claire sur le sujet…

Natine K.

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