Le vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale, Vital Kamerhe, a entrepris de baliser la voie de la production locale du maïs dès son retour au pays le jeudi 4 mai 2023.
Il a été à la tête d’une importante délégation gouvernementale qui s’est rendue récemment en Afrique du Sud et en Zambie pour conclure des accords avec des acteurs majeurs dans la filière de production du maïs dans ces deux pays.
Aussitôt après avoir regagné la RDC, Kamerhe a réuni, jeudi à Lubumbashi, des opérateurs économiques, des cultivateurs et d’autres acteurs du secteur pour trouver des solutions immédiates et efficaces à même de contribuer à la résolution définitive de la pénurie de maïs qui frappe de plein fouet les provinces de l’espace Katanga ainsi que celles de la région du Kasaï.
Ces solutions, a-t-il insisté, devront permettre de couvrir les demandes en maïs évaluées à 1 tonne l’an. En plus d’être un pari que VK tient à relever absolument, ceci sonne tel une alerte, tant les stocks sont presque en rupture.
Il y a, par conséquent, péril en la demeure. Kamerhe en a conscience. Mais, au-delà d’une solution court-termiste reposant notamment sur l’importation, le VPM à l’Economie nationale tient également à des « solutions profondes » et met l’accent sur le « soutien à la production locale afin de la rendre plus compétitive et capable de couvrir la demande ».
Déjà, lors du Conseil des ministres ce vendredi 5 mai 2023, Vital Kamerhe, apprend-t-on, va faire rapport de la mission qu’il a conduite en Afrique du Sud et en Zambie, et partager les mesures arrêtées pour une réponse appropriée, efficace et durable à la crise de maïs dans le Katanga et le Kasaï.
Ce sera, estime-t-on, la première étape sur la piste conduisant droit vers la production locale du maïs, gage de l’indépendance et de l’auto-suffisance alimentaire pour les populations congolaises.