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Pas de souci à la Primature, Bruno Tshibala lavé

Certitude après une enquête à la Primature:  il n’y a rien à voir, alors rien qui puisse laisser accorder un seul crédit aux rumeurs selon lesquelles certains collaborateurs de Bruno Tshibala auraient des problèmes d’arriérés de salaires ou seraient victimes de détournement des indemnités kilométriques ou de la prime de rentrée scolaire, comme a voulu le faire croire un avocat anonyme cité par certains médias kinois.

Les collaborateurs du Premier ministre sortant, Bruno Tshibala, déplorent plutôt «le comportement irresponsable et immoral de l’auteur de ces écrits». Ils stigmatisent «l’acharnement sur la personne de l’homme qui a risqué sa vie pour offrir au pays sa première alternance pacifique et civilisée».

Selon les membres du Cabinet rencontrés à leurs postes mercredi dernier, il ne se passe aucun problème de fonctionnement ou d’arriérés de salaires à la Primature. Ils rappellent qu’au mois de mai dernier, le même canal avait parlé faussement d’une prétendue grogne liée à des arriérés de salaires. «C’était archifaux. Tout le monde reçoit son salaire. Tout le monde a également reçu son décompte final. Il y a trois semaines, tout le monde a touché trois mois d’arriérés de complément. Aujourd’hui, tout le monde est parti après avoir remercié le Premier ministre alors que certains étaient dans le chômage de type A», a témoigné un chargé d’études. Certains membres du Cabinet avouent avoir été induits en erreur par certains esprits qui avaient déjà embrayé cette chanson de détournement des salaires. «Il n’y a rien de vrai dans ce qui a été publié dans ce journal. Ça peut correspondre à des rêveries d’un soûlard pas à la vérité. On ne fait pas 36 ans de lutte, on ne fait pas des années de prison pour aller faire souffrir les autres, sa propre base», tape pour sa part un conseiller. Ce dernier assure que les frais scolaires n’ont jamais été servis. Le DTO y relatif traîne encore aux Finances. On ne paie pas non plus les indemnités kilométriques. Même le Premier ministre a dû envoyer ses véhicules s’approvisionner dans les stations-service. À la Primature, on croit qu’il s’agit plus d’une campagne destinée à salir la personne de Tshibala, auteur d’un parcours élogieux après plus de deux ans passés aux commandes de l’Exécutif. Ils reviennent sur le haut fait d’armes indéniable de Brutshi: l’organisation des élections ayant débouché sur la passation historique pouvoir entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi. Ils insistent également sur les performances enregistrées dans le domaine des finances publiques. «Le Premier ministre Tshibala est arrivé dans un contexte où les caisses de l’État étaient vides. Il a travaillé pour relever les finances, jadis gérées par un Comité stratégique placé sous la direction de l’ancien Chef de l’État. On est passé de 300 millions de dollars à plus d’1 milliard de dollars aujourd’hui», confie un collaborateur du collège financier. Des réalités évoquées pour démontrer la légèreté avec laquelle d’aucuns traitent des sujets sensibles.Tino MABADA

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