Les préparatifs de l’arrivée du Pape François en RD-Congo vont bon train à différents niveaux. Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, déterminé à réserver un accueil chaleureux au Saint Père, a échangé, le mercredi 18 janvier 2023 à la Primature, avec le caucus des députés nationaux catholiques. A en croire le député national Paul Balenza, coordonnateur de ce caucus, il était question au cours des échanges de s’imprégner du bon déroulement des préparatifs de l’arrivée du Souverain pontife. «Notre échange a porté sur un seul point, la visite du Saint Père au RD-Congo, précisément à Kinshasa. Nous sommes le caucus des députés catholiques et cette affaire nous concerne. Raison pour laquelle nous sommes venus recueillir à la source les informations sur l’état d’avancement des préparatifs pour l’accueil du Pape», a fait savoir Paul Balenza.
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a exhorté ses hôtes à s’impliquer dans la sensibilisation de la population dans son ensemble, et les chrétiens en particulier, pour réserver un accueil chaleureux au Pape et que ce grand événement soit une réussite. «Nous voulons que la visite du Pape soit vraiment porteuse de la paix, de la réconciliation et de l’unité du peuple RD-congolais», a-t-il souligné.
D’autres questions liées au patrimoine de l’église catholique ont été abordées au cours de cette rencontre. «Nous avons aussi saisi l’occasion pour parler d’autres points concernant l’église notamment la spoliation. Aujourd’hui, il y a plein de gens, de prédateurs qui spolient les terrains de notre église. Nous avons parlé au Premier ministre afin qu’il puisse peser de tout son poids pour arrêter cette histoire. L’église n’est pas un champ où les gens peuvent venir facilement comme ça s’accaparer du patrimoine de l’église. Nous avons aussi émis le vœu de voir les sites de nos bienheureux Bakandja et Anuarite être réhabilités. Le chef du gouvernement RD-congolais nous a écouté et nous a répondu positivement, parce que cela va contribuer à la canonisation de nos deux bienheureux», a conclu Paul Balenza.