L’information ressort d’un recoupement des sources sûres ayant requis l’anonymat. Cela, depuis la saisine du Procureur général près la Cour de cassation par le député UDPS Tony Mwaba Kazadi pour dénonciation de détournements à l’EPST en pointant du doigt le patron de ce secteur, Willy Bakonga Wilima, ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique -EPST. Simple pointe de l’iceberg d’un lobby allant au-delà de ces épaules, l’action de Tony Mwaba aurait été, réaffirment nos sources, parrainée par des intelligences à l’Assemblée nationale où, sans broncher, le nom de Maker Mwangu est cité. Directeur de cabinet de Jeanine Mabunda malgré le fait d’être toujours député national, l’homme aurait soufflé des mots doux aux oreilles de Jean Marc Kabund, président de l’UDPS depuis le départ à cette fonction du Président de la République Félix Tshisekedi. Ce dernier, sur fond des merveilles miroitées par cet ancien ministre de l’Enseignement qui continuerait de veiller sur des parcelles d’intérêts verrouillées pour son compte par lui-même sous son règne, a cédé aux sirènes d’une mine d’or surtout avec l’annonce des financements à plusieurs chiffres dont ce 1 milliard de la Banque mondiale censés aider à payer les Nouvelles unités de l’EPST. Motivés par l’idée de chercher une part dans ce gâteau -Maker, sauvegarder ses intérêts à l’EPST, Kabund, insérer ses ouailles de l’UDPS-, ils boutiqueront le casting dont sortira la dénonciation de Tony Mwaba criant au détournement des fonds alloués aux enseignants et écoles Nouvelles unités par Willy Bakonga avec une incroyable erreur. Laquelle? Savoir, que les Nouvelles unités ne sont pas encore prises en charge par l’Etat RD-congolais. En effet, elles ne le seront qu’après la finalisation de l’opération d’identification effectuée par une commission mixte constituée des délégués de la Présidence, du Budget, de la Fonction publique, des Finances, des syndicats de l’EPST et des associations de parents. Unique réforme du Chef de l’Etat qui roule sur de l’or, la gratuité de l’enseignement dans cette course à la mangeoire encaisse des coups car de la Banque mondiale à d’autres partenaires, l’on commence à se demander s’il faille soutenir encore ce processus.
David NGOIE
Correspondance particulière