Le briefing du mardi 07 février, essentiellement animé par le ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, a eu pour thème principal les retombées de la dernière visite du Président français Emmanuel Macron à Kinshasa. L’occasion était toute belle pour les professionnels des médias afin d’aborder avec leur interlocuteur d’autres questions brûlantes d’actualité qui intéressent l’opinion. C’est le cas du cessez-le-feu à l’Est du pays dont l’entrée en vigueur est intervenue ce mardi 7 mars.
«A la question de savoir ce qu’il en est de l’effectivité de cette mesure, ce n’est pas la première fois qu’un cessez-le-feu est décrété. Mais nous n’attendons pas que le cessez-le-feu, mais aussi le retrait, la démobilisation, le cantonnement… Comme le Président Macron a promis les sanctions en cas de non-respect par le M23 appuyé par le Rwanda du programme de retrait, nous allons le prendre aux mots», a indiqué le ministre Patrick Muyaya. Et de souligner: «attendons voir ce que ça va donner».
Comme pour dire, c’est encore tôt pour apprécier l’entrée en vigueur de ce cessez-le-feu. Le porte-parole du gouvernement a en outre martelé sur les temps forts de cette visite, en commençant par la conférence de presse animée par les deux présidents, soulignant que les deux hommes d’Etat Félix-Antoine Tshisekedi et Emmanuel Macron se sont exprimés de manière égalitaire et détendue, faisant oublier la période de la France-Afrique. Ce dont il s’est dit fier du Président RD-congolais Félix-Antoine Tshisekedi. Cela lui a permis d’établir une ligne de démarcation entre le discours de l’ancien Président français Nicolas Sarkozy et l’actuel. Après, il y a eu des aspects économiques avec le Forum économique qui s’est tenu dans la soirée y compris d’autres aspects culturels ayant nécessité la descente du Président Macron à la Halle de la Gombe.
Cette visite, c’était aussi pour faire honneur à un de nos chercheurs en la personne du Professeur Muyembe. Un coup œil sur le monde de la recherche en RD-Congo. Macron a voulu rencontrer Kinshasa avec Fally Ipupa. Répondant à ceux qui lui reprochent de s’être joint à Fally Ipupa dans un lieu de réjouissance: «Je suis un notable de Bandalungwa et en tant que tel, je ne pouvais pas rester indifférent. Au lieu de me condamner moi, il faut plutôt condamner celui qui a dit ‘’Bandal, c’est Paris’’», a dit le ministre Muyaya reconnaissant à ceux qui le critiquent tout leur droit car, «nous sommes en démocratie».