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Muyaya et Nicolas Kazadi sur le processus électoral: «Notre détermination demeure sans faille»

Pourtant consacrée à la restitution de la participation de la RD-Congo aux Assemblées de Printemps FMI-Banque mondiale, le briefing hebdomadaire du lundi 24 avril dernier s’est élargi à d’autres sujets d’actualité évoqués dans leurs questions par les professionnels des médias. S’agissant spécifiquement des élections, huit mois seulement nous séparent de la tenue de celles-ci, selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante -CENI. Et dans les têtes de beaucoup de RD-Congolais, un certain scepticisme s’installe, notamment au sujet de la capacité du gouvernement à financer comme il se doit et jusqu’au bout, ces opérations et ce, dans le délai.

A ce sujet, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a rassuré, évoquant les contacts assez fréquents qu’il a avec le président de la CENI, Denis Kadima, en vue de se mettre au parfum, non seulement de la bonne marche des opérations, mais aussi des besoins éventuels à prendre en compte en terme de financement. Pour l’argentier national, tout va bien et les élections auront bel et bien lieu à la date prévue, soit le 20 décembre prochain. «Nous ne voulons pas que les Finances soient une raison pour ne pas respecter ce délai», a-t-il souligné. Et Muyaya de renchérir: «la détermination du gouvernement d’organiser les élections dans le délai demeure sans faille».

La RD-Congo a reçu des fleurs des institutions de Brettons Woods pour ses performances réalisées en matière de croissance économique et delutte contre la corruption. Avec le chiffre de 8,6%, elle se met au top par rapport à tous lespays africains. L’annonce a été faite le lundi dernier par le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, lors du briefing hebdomadaire qu’il a co-animé avec son collègue de la Communication et Médias et Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. Le patron de la Communication et Médias a, dans son mot introductif, informé les professionnels des médias de la survenue le lundi à Kolwezi, province du Lualaba d’un incendie ayant occasionné un bilan considérable.

Pour Muyaya Katembwe, un dossier est déjà ouvert à ce sujet, une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur ledit incendie, tandis que toutes les victimes de cet incident malheureux sont déjà prises en charge. Pour sa part, le ministre Nicolas Kazadi a fait la restitution de sa participation aux Assemblées de Printemps qui ont eu lieu à Washington, de concert avec les institutions de Brettons Woods. Il a mis un accent particulier sur la croissance économique qui se chiffre à 8,6%, se plaçant ainsi en tête de tous les pays d’Afrique. «Nos chiffres sont enviés par tout le monde», a-t-il précisé. Ce qui lui a valu les félicitations de la part du Fonds monétaire international -FMI- et de la Banque mondiale -BM.

Les mêmes fleurs ont aussi été jetées à la RD-Congo pour ses efforts dans le domaine de la transformation locale des minerais, y compris pour la lutte contre la corruption, a informé Nicolas Kazadi vantant également les réformes en cours dans la collecte des impôts et la sécurisation des recettes. Si ces réformes sont maintenues comme telles, nul doute que cette croissance pourra passer à deux chiffres tel que souhaité par plus d’un. Même si ce n’est pas encore suffisant, c’est une avancée qui vaut la peine d’être saluée. 

«Pour ce qui est des réformes, nous sommes dans le bon», a martelé l’argentier national. C’est dans le même ordre d’idées qu’il a annoncé le progrès enregistré par le produit intérieur brut, PIB, qui est passé de 8 à 15. C’est encore une avancée à mettre à l’actif du gouvernement même si cela ne répond pas encore aux attentes des RD-Congolais. A cela s’ajoute le fait pour la RD-Congo de s’être positionné pour aller avec le programme du FMI jusqu’à la fin, ce qui autrefois n’était pas faisable.

Le briefing de ce lundi a fait également la part belle à un certain nombre de points intéressants, notamment le budget 2023 qui, selon certaines informations relayées par les réseaux, était revu à la baisse. Faux, a rétorqué le ministre des Finances fustigeant le mensonge et la désinformation qui ont élu domicile dans le secteur de médias. Et de souligner en substance que le budget de 16 milliards de dollars est réalisable. Pour sa part, le patron de la Communication et Médias, si le gouvernement trouve qu’il n’est pas à mesure de réaliser ce budget, il le dira lui-même aux journalistes. «Si nous avons quelques soucis de ce côté-là, nous vous le dirons nous-mêmes», a martelé le ministre Muyaya.

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