
Appelé à faire le bilan de son autorité dans le cadre de la sous-traitance dans le secteur privé en RD-Congo, le Directeur-général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé -ARSP- a loué l’expertise RD-congolaise qui, aujourd’hui, grâce à la loi sur la sous-traitance, est à même de changer la donne. «Pour une période de dix mois, la RD-Congo est partie de 3500 à 14.000 entreprises de la sous-traitance, avec l’ambition d’atteindre plus d’un million de sous-traitants», a révélé Miguel Kashal Katemb.
Il l’a signalé, lundi 13 novembre 2023, lors d’un briefing qu’ils ont co-animé avec le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe. En effet, cet échange avec la presse avait à son menu les actions de l’autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé. D’entrée de jeu, le DG de l’ARSP, Miguel Kashal, a salué les jeunes entrepreneurs qui ont choisi d’accompagner le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi dans sa vision de créer les millionnaires RD-congolais. «C’est un combat pas seulement du Chef de l’Etat, mais de tous les RD-Congolais. La sous-traitance n’est pas seulement dans le secteur de mines, mais dans tous les secteurs d’activités économiques du pays», a expliqué le patron de l’ARSP.
En termes de bilan, il est revenu sur les actions menées depuis dix mois qu’il est à la tête de cette entreprise. Premièrement, le nouveau comité dirigeant a d’abord commencé par la vulgarisation de cette loi qui était méconnue. Les dirigeants se sont aussi attelés à insister sur le fait que la sous-traitance concerne tous les secteurs.
«Nous avons vulgarisé cette loi dans toute la République pour informer et former la population sur l’entrepreneuriat. Les PME résolvent les problèmes directs de la population», a-t-il indiqué. Et de poursuivre: «deuxièmement, après la vulgarisation, nous avons commencé à apporter des réformes».
Parmi ces réformes, a-t-il fait savoir, il y a notamment, primo, les attestations d’enregistrement qui étaient définitives mais ont été modifiées en une durée de trois ans. «80% d’entreprises enregistrées, il y avait des RD-Congolais figurants. On a d’abord suspendu toutes les attestations déjà délivrées. On a trouvé des mécanismes pour résoudre cette exploitation des RD-Congolais qui étaient victimes de cette escroquerie. On a alors délivré l’attestation avec une validité de 3 ans», a expliqué Miguel Kashal.
Et d’ajouter: «c’est pour permettre de nous rassurer que vous êtes en ordre et que les mêmes actionnaires figurent sur les statuts présentés auparavant». Secundo, la formation des Officiers de Police judiciaire -OPJ- ainsi que leur équipement. Pour le patron de l’ARSP, les OPJ ont acquis une formation de qualité avant de se lancer dans le contrôle en tenant compte du respect du climat des affaires. «Ils ont été également équipés pour mieux faire leur travail sur terrain», a-t-il signifié.
Tertio, c’est le contrôle proprement dit. L’ARSP a largué ces OPJ sur terrain notamment à Kinshasa et présentement dans l’Espace Grand Katanga. «Parmi les acquis notés par mon comité dirigeant, nous avons aussi le nombre croissant d’entreprises qui s’élève à ces jours à 2500 en l’espace de dix mois», a indiqué Miguel Kashal Katemb, laissant entendre que de 3000 sous-traitants qui existaient, la RD-Congo en compte aujourd’hui 14.000. «L’ARSP a l’ambition d’atteindre plus d’un million», a-t-il promis.