«Nous avons besoin des forces de l’ordre au front pour sécuriser le pays et non pour brimer la population dans les villes», déclare la Conférence épiscopale nationale du Congo -CENCO- dans son communiqué de presse rendu public le dimanche 21 mai dernier, après les marches de l’opposition et de quelques partis du pouvoir organisées samedi dernier à Kinshasa.
La CENCO condamne la répression «ignoble et sauvage» que les forces de l’ordre et leur milice ont infligée aux manifestants y compris aux mineurs trouvés sur leur chemin. La Conférence épiscopale nationale du Congo condamne aussi le tir à balle réelle sur la jeep du président du parti politique Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, dont l’un des gardes rapprochés a été touché et grièvement blessé.
Les prélats catholiques disent attendre des autorités compétentes des actions concrètes au-delà des promesses médiatiques d’enquêtes et de justice, afin de mettre hors d’état de nuire toute cette série de malfrats facilement identifiables. Par ailleurs, la CENCO se dit écoeurée de constater que beaucoup de manifestants ont marché avec des armes blanches sous la barbe de la police.
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