Le Centre régional d’études nucléaires de Kinshasa -CREN-K-, installé au site de l’Université de Kinshasa -UNIKIN- vit dans la psychose après les échauffourées perpétrées par les étudiants de cette institution académique, protestant contre la hausse des frais académiques.
Dans ce centre de recherche nucléaire, l’on stocke de l’uranium et autres combustibles atomiques. Si les étudiants poussent le bouchon trop loin, une catastrophe nucléaire serait vite arrivée. D’où, l’appel lancé par plusieurs chercheurs aux autorités afin de renforcer la sécurité dans ce site et ainsi d’éviter un désastre nucléaire.
Sommés de déguerpir du campus de l’Université de Kinshasa -UNIKIN-, les étudiants ne veulent pas pour autant s’avouer vaincus. Les pensionnaires de la colline inspirée menacent, au cas où la décision n’était pas abrogée, de «mettre le feu au CREN-K». Après deux jours de vives tensions au campus de Kinshasa, le Premier ministre, après concertation avec le Comité national de sécurité et le ministre de l’ESU, a pris, mardi 07 janvier, des mesures drastiques dont l’obligation faite «à tous les occupants des homes -résidences estudiantines- de l’UNIKIN d’évacuer volontairement endéans 48 heures». Ceci dans le but de permettre «une réinstallation rapide dans les homes des seuls étudiants réguliers» après identification. Aussitôt publiées, ces mesures ont été violemment rejetées par les principaux concernés. Dans une note rendue publique dans la soirée du même mardi, les étudiants disent avoir pris acte de la décision du PM. Sauf qu’ils promettent de n’obtempérer que sous certaines conditions. «Nous ne quitterons qu’avec les professeurs qui résident au Plateau et les Cliniques universitaires, y compris le CNPP», préviennent-ils.
Dandjes LUYILA