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Les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU à Kinshasa le 9 mars

Le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala pen’Apala, a eu une réunion technique avec une délégation de la MONUSCO, le mercredi 22 février, en vue de préparer l’arrivée d’une importante délégation de membres du Conseil de sécurité de l’ONU à Kinshasa en mars prochain. 

C’est confirmé. Du 09 au 12 mars prochain, une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies est attendue à Kinshasa où elle va prendre des différents contacts sur la situation sécuritaire de la partie orientale de la RD-Congo en proie à l’agression rwandaise à laquelle s’ajoutent les groupes armés locaux et étrangers qui commettent toutes sortes des massacres sur les populations civiles. Pour bien préparer l’arrivée de cette mission, le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala pen’Apala, a échangé au cours d’une réunion technique, le mercredi 22 mars, avec la MONUSCO et le Haut-Commissariat aux réfugiés -HCR- des informations utiles afin que cette délégation trouve un terrain prêt pour une mission réussie.

A en croire le cabinet du VPM Lutundula, toutes les questions humanitaires, celles relatives à l’insécurité dans l’Est de la RD-Congo, et même celles ayant trait aux préparatifs des élections prévues en décembre prochain ont été à l’ordre du jour. «La problématique de 80 000 réfugiés RD-congolais qui se trouveraient au Rwanda sera aussi sur la table. En toile de fond, les processus de Nairobi et de Luanda qui s’imposent comme voie de sortie de crise dans la partie Est de la RD-Congo», annonce-t-on.

L’on confie que les 15 membres du Conseil de sécurité qui arrivent dans la capitale Kinshasa, se rendront également à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, pour constater la catastrophe humanitaire créée par le Rwanda et ses affidés du M23. Des analystes pensent que c’est une belle occasion pour les RD-Congolais, toutes tendances confondues -gouvernement, opposition, société civile- de dénoncer non seulement l’agression rwandaise, mais également l’inefficacité de la MONUSCO qui a duré plus de 20 ans sur le sol RD-congolais sans imposer la paix provoquant ainsi la colère des populations civiles meurtries et qui réclament aujourd’hui son départ.   

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