
Si la RD-Congo vante sa position de «pays-solution» en matière de lutte contre le réchauffement climatique à travers le monde, elle constitue aussi un eldorado en matière minière à même de répondre à la fabrication des batteries pour des voitures électriques, les téléphones, les ordinaires et autres. Les mines de la RD-Congo attirent la convoitise à travers le monde entier. Pour ce faire, une réunion sur l’industrie minière transfrontalière est prévue à Kinshasa dans les tout prochains jours. Raison pour laquelle le secrétaire exécutif de la Conférence internationale des pays des Grands lacs -CIRGL-, Joao Samuel Kaholo, s’est entretenu, le 9 septembre, avec le ministre d’Etat RD-congolais en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi.
Joao Samuel est venu d’abord annoncer sa présence à Kinshasa et puis participer à un atelier minier initié par son organisation dans le cadre du secteur minier. Au cours de leurs échanges, le secrétaire exécutif de la CIRGL a tablé sur l’importance de cet atelier qui va évoquer l’industrie minière de la RD-Congo et ses pays voisins. Et ce, dans le seul but de promouvoir la coordination et le contrôle du processus de production et commercialisation des minerais spécifiques par la RD-Congo et ses voisins en vue d’en assurer la profitabilité, la certification et l’harmonisation du système fiscal, ce qui entraînera une baisse du commerce illicite et financement de la guerre.
Sur ce, le min’Etat Antipas Mbusa Nyamwisi a promis à son hôte l’accompagnement de son gouvernement à soutenir cette initiative qui vise à consolider la stabilité de la RD-Congo et le contrôle de ses ressources. A cette occasion, Joao Samuel Kaholo a sollicité au ministre d’État de transmettre auprès de la Commission électorale nationale indépendante le désir de la CIRGL de mobiliser une mission d’observation électorale pour les élections de décembre 2023. Le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale a rassuré son interlocuteur de présenter à qui de droit les options levées par la CIRGL.