Le ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, et son collègue de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Samuel Roger Kamba Mulamba ont co-animé, lundi 09 octobre 2023, un briefing presse axé sur la «mise en œuvre de la couverture santé universelle par le gouvernement». Mais avec un accent particulier sur la gratuité de la maternité comme première phase de ce programme qui, d’ici février 2024, pourra couvrir toutes les provinces du pays. Avant d’entrer dans le vif du sujet, le ministre de la Communication et Médias a souligné le bien-fondé de cette mesure, à partir d’un extrait du discours du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, samedi 8 octobre dernier lors du dépôt de sa candidature: «Que chaque RD-Congolais accède aux soins de santé de qualité, dans les conditions les meilleures qui soient, quelles que soient ses conditions sociales».
Prenant la parole après le mot introductif de Patrick Muyaya, le ministre Samuel Roger Kamba a expliqué le choix de la couverture santé universelle et son incidence sur le développement de la population. Ce membre du gouvernement a fait savoir qu’à travers la couverture santé universelle, les soins sont de bonne qualité sont accessibles à tous et couvrent toutes les couches de la population. Il a souligné que ce n’est pas un motif pour se ruiner avant d’y accéder. Pour ce membre du gouvernement des Warriors, cette couverture n’est pas un privilège, mais un droit constitutionnel de chaque RD-congolais de pouvoir y accéder, sans se ruiner.
«Je rappelle que le Président de la République l’a fait d’emblée dès qu’il a commencé son mandat. Je me rappelle son premier discours où il a parlé de la couverture maladie universelle et la couverture santé universelle. Quand on demande ‘’comment ça va?’’, on parle de la santé. Donc, la santé doit être un droit pour tout le monde. Si un droit dépend des moyens financiers dont on dispose, c’est devenu un privilège. Ce que le Chef de l’État veut, c’est que la santé ne soit plus un privilège, ça doit être un droit», a-t-il souligné. Et d’ajouter: «on ne peut pas se développer sans la couverture santé universelle». Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention a en outre révélé le choix de commencer avec la phase de la gratuité de la maternité.
«La RD-Congo a une expérience de vie inférieure à la moyenne des pays africains. Quand un RD-Congolais nait, on sait qu’il vivra moins longtemps que les autres Africains. Ce sont les nouveau-nés qui meurent particulièrement tôt et les mamans qui accouchent. Sur 100.000 mamans qui accouchent, 480 décèdent en RD-Congo. Et sur tous les 35 nouveau-nés qui arrivent, il y a un qui décède. C’est un gros problème de santé publique. Comme ça impacte l’espérance de vie, le Président de la République a décidé qu’on commence par là car, ce qui impacte notre développement, c’est la catégorie mère-enfant», a-t-il expliqué. Prenant la parole, à son tour, le ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a abordé dans le même sens que son collègue de la Santé publique, saluant la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi qui a mis l’homme au centre de l’action à travers notamment la santé. «la couverture santé universelle pour nous gouvernement, c’est de permettre à chaque RD-Congolais d’avoir accès aux soins de santé de qualité et à bas prix», a-t-il laissé entendre.