Le ministère de l’Intérieur et Sécurité a entamé, lundi 16 juillet 2018, l’opération d’identification et d’enregistrement des civils, nationaux ou étrangers détenant légalement des armes à feu dans la ville province de Kinshasa qui s’étendra jusqu’au samedi 21 juillet 2018. Selon John-César Bofaka, directeur logistique au sein de cette commission, ces opérations ne concernent que les armes d’auto-défense, de chasse et de sport, pour lesquelles les détenteurs doivent obtenir des cartes biométriques les identifiant. Le colonel Jean-Pierre Kasongo, secrétaire national de la Commission nationale des armes légères et de petit calibre, et de réduction de la violence armée, a affirmé que dépassé ce délai, tout détenteur d’une arme n’ayant pas fait l’objet d’enregistrement et d’un marquage sera considéré illicite et puni conformément à la loi.
Quelques détenteurs légaux d’armes se sont présentés au ministère de l’Intérieur pour être identifiés par la Commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre, et de réduction de la violence armée à l’occasion de l’opération d’identification et d’enregistrement des civils, nationaux ou étrangers qui détiennent légalement des armes à feu dans la ville province de Kinshasa. Cette opération se déroule dans l’enceinte du bâtiment de la territoriale, situé sur le Boulevard triomphal, dans la commune de Lingwala.
Selon John-César Bofaka, directeur logistique au sein de cette commission, ces opérations ne concernent que les armes d’auto-défense, de chasse et de sport, pour lesquelles les détenteurs doivent obtenir des cartes biométriques les identifiant. «Nous avons commencé ces opérations de marquage d’armes pour renforcer la sécurité et assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, en faisant un bon contrôle de toutes les armes qui sont détenues par la population. Un détenteur qui quitte un milieu pour venir au lieu où nous faisons les opérations, ce détenteur est censé avoir tous les documents que doit posséder un détenteur légal d’armes. Donc, nous sommes en train de faire un marquage des armes détenues légalement par la population civile», a-t-il souligné. Par ailleurs, le Colonel Jean-Pierre Kasongo, secrétaire national de la commission nationale des armes légères et de petit calibre, et de réduction de la violence armée a signalé que cette opération n’est pas une tracasserie et la population ne doit pas avoir peur. «Les détenteurs doivent amener des armes dans nos locaux 103 et 104. Il y a un personnel et le matériel de marquage mobilisés pour cette opération. Nous ne savons pas localiser tous les différents détenteurs. Ce n’est pas une opération de tracasserie, les gens ne doivent pas avoir peur», a-t-il renseigné, tout en précisant que tout détenteur d’arme n’ayant pas fait l’objet d’enregistrement et d’un marquage sera considéré illicite et puni, conformément à la loi.
Mymye MANDA
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