La sortie médiatique du député Grégoire Kiro, élu du RCD KML, dans laquelle il s’attaque à certaines personnalités ayant le vent en poupe dans la région de Beni mais aussi au Président honoraire Joseph Kabila qu’il accuse de n’avoir jamais voulu que la Cour pénale internationale se saisisse des massacres perpétuels des ADF/MTM a fait couler beaucoup d’encre et de salive au point de faire réagir le professeur Félix Momat kitenge, cadre du Front commun pour le Congo -FCC.
Sur Twitter, l’ancien ministre vice-ministre du Budget a refusé de “perdre son temps” ou encore de “noyer sa personnalité, enterrer sa crédibilité et putréfier sa dignité dans une sortie médiatique puérilement vaine”. Selon ce cadre du FCC, ce genre de réactions est le “prototype de cette caste des politiciens congolais colporteurs des mensonges, champions de la trahison et médaillés de la compromission”.
Pour lui, il ne fait l’ombre d’aucuns doutes que les auteurs de ces genres de discours tentent “d’obtenir des postes des responsabilités au sommet” après avoir brillé par leur “trahison interposée” et des détournements “de manière nauséeuse les deniers publics”.
“L’on devrait avoir la conscience de la fermer hermétiquement. Les cadavres laissés dans les placards d’un établissement public respirent encore et vous observent. La fameuse pseudo recette de ‘Kabila Bashing’ ne vous servira plus jamais d’aucun tremplin pour vous faire élire ou réélire, nos vaillants compatriotes du grand nord en particulier ceux de Beni ne sont plus dupes. Pour les autres candidats à leur supposée réélection, les 5 ans passés en villégiature à l’hémicycle ne resteront pas impunis face à leurs électeurs”, a-t-il tancé.
Quels soupçons pèsent sur Grégoire Kiro ?
Selon certaines indiscrétions, Grégoire Kiro a lorgné le poste de ministre des Affaires sociales lors de la formation du gouvernement de Bruno Tshibala. “Il avait même présenté son curriculum vitæ à un proche de Joseph Kabila via Olenga Nkoy qui menait la médiation en son temps”, expliquent des sources concordantes. La fin de non recevoir réservée à son dossier l’aurait ainsi mis dans tous ses état.
Ancien directeur des ressources propres à la Direction générale de douane et accises -DGDA-, Grégoire Kiro a vu sa gestion être caractérisée par une opacité dans la gestion, révèlent les mêmes sources qui évoquent un audit intervenu après le régime 1+4. “Son siège à l’Assemblée nationale lui sert d’immunités pour être à l’abri des poursuites”, concluent-elles.