Le gouvernement continue à appliquer sa politique de désengorgement des prisons à travers la République. A Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, 26 prisonniers ont été libérés suite à un arrêté du ministre de la Justice. «26 prisonniers dont 2 de la prison d’Osio à la rive gauche du fleuve et 24 autres de la prison centrale, tous à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, Nord-Est de la RD-Congo, ont été libérés, lors d’une cérémonie samedi 10 août», a annoncé l’Agence congolaise de presse -ACP. Le directeur de la prison s’en est réjoui.
«Avec cette nouvelle libération, nous venons d’atteindre au total 42 prisonniers libérés par Son Excellence le ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, qui était en séjour ici à Kisangani pour la commémoration du GENOCOST», a dit le directeur de la Prison centrale de Kisangani, Alphonse Kisubi, cité par l’ACP.
A l’en croire, la démarche du ministre d’Etat en charge de la Justice s’inscrit dans le cadre de la politique de désengorgement des différentes maisons carcérales que compte la RD-Congo. La cérémonie de libération desdits prisonniers a été organisée à l’esplanade de l’Espace Bolonge, dans la commune Makiso, devant une foule des curieux, a appris l’ACP dimanche de source administrative. «Les détenus libérés n’ont pas caché leur joie et satisfaction, avant de souhaiter plein succès au mandat du ministre d’Etat en charge de la Justice», a rapporté cette agence RD-congolaise.
Construite à l’époque coloniale pour une capacité maximale de 500 prisonniers, la Prison centrale de Kisangani compte à ce jour 1100 détenus vivant dans des conditions difficiles sur le plan environnemental, hygiénique et sanitaire. Cette situation n’est pas sans conséquence, car des nombreux cas d’évasions et décès y sont signalés par les agents commis à la garde de ladite maison carcérale. Cette libération intervient après celle de plus de 500 détenus à la Prison centrale de Makala à Kinshasa, la capitale.
