Le Commissariat provincial de la police a présenté au gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, 379 kuluna et 20 bandits à mains armées tombés dans le filet de la police et qui sèment la désolation dans la ville de Kinshasa. La cérémonie a eu lieu vendredi 22 mai au terrain Flamboyant dans la commune de la Gombe, en présence du général Sylvano Kasongo, patron de la police ville de Kinshasa. Aussi, dans le cadre de ses missions traditionnelles, la police a saisi auprès de ces bandits, 9 armes de guerre et 132 machettes. Et en rapport avec les instructions relatives à la lutte contre le covid-19, la police a également présenté au gouverneur de Kinshasa un lot de chaises plastiques saisi dans quelques bars surpris en train de fonctionner en coulisse.
Spécialisés entre autres dans le vol à mains armées, braquages, extorsion avec violence des voitures communément appelées ketchs, enlèvement des filles, tuerie des chauffeurs des taxis par étranglement, ces bandits et kuluna sont, pour la plus part, souvent arrêtés puis transférés devant la justice, mais relâchés par la suite moyennant quelques amandes, comme l’a témoigné sur place un criminel interpelé pour avoir étranglé un Chauffeur de taxis. Dans son mot de circonstance, le gouverneur GentinyNgobila a remercié la police de la ville de Kinshasa pour le travail abattu dans le cadre de la sécurisation de la population et de ses biens. Cependant, il a déploré le fait que les auteurs des crimes et d’autres infractions ne sont pas punis comme le veut la loi. A ce sujet, l’autorité urbaine a invité la justice à faire son travail selon les règles de l’art. «Il faut que ça change», a déclaré GentinyNgobila, avant de promettre une séance de travail avec les procureurs de la Républiques pour débattre de la question.
L’occasion faisant le larron, le gouverneur de la ville a sensibilisé les éléments de la police présents à cette cérémonie sur les mesures d’hygiène et gestes barrières en vue de lutter contre la propagation du covid-19. Sur place, il a offert à la police un lot de 5000 masques de fabrication locale.
Olitho KAHUNGU