À quelques jours de la fin du dépôt des candidatures au gouvernorat de Kinshasa, Deo Kasongo est victime d’une campagne de diabolisation qui ne dit pas son nom.
A la base, sa cote en hausse chez les bookmakers qui les placent en tête de liste des potentiels candidats à la succession de Gentiny Ngobila. «Deokas» est adoubé par ceux qui veulent un vrai changement avec quelqu’un de pragmatique pour remplacer l’actuel locataire de l’Hôtel de ville. Ainsi, ceux qui pensaient que ce poste leur revenait de droit ont mis toutes les batteries en marche pour diaboliser et détruire coûte que coûte celui qui fait désormais office de favori.
Pour y parvenir, ils tentent de salir sa dignité en alléguant qu’il serait homosexuel et sa candidature portée par la communauté LGBT. Un journaliste de la place qui avait écrit l’article pour lancer cette fausse rumeur a, à travers un tweet et une vidéo en direct de «Télé 50», démenti lui-même son information. Il a affirmé qu’il avait été utilisé pour le salir et a présenté des excuses à Deo Kasongo. «Il y a Dieu dedans», disent ceux qui soutiennent Monsieur Kasongo. Yves Buya, journaliste dont il est question, a regretté d’avoir participé à ce sale boulot et promis de retirer tous ses articles. La justice pouvait le saisir pour diffamation en vertu du code numérique.
Proche d’Olive Lembe
Deo Kasongo qui est un homme d’affaires connu et réputé dans la ville. Il a plusieurs activités dont une société d’organisation d’événements. Le moins que l’on puisse dire est que l’ancienne première dame qui appréciait son expertise, ne cessait de faire appel à lui pour organiser tous les mariages et autres événements pour elle, d’où leur bonne relation courtoise. Néanmoins, il n’a jamais fait d’affaires avec l’ex-first lady autre que ces événements -pour lesquels il était bien évidemment rémunéré- et cela est de notoriété publique d’autant que Deo Kasongo est une personne digne et qui n’a jamais voulu faire les choses comme tout le monde. Il nous revient que, depuis deux ans, aucun contact n’a été établi entre eux, malgré que ce candidat gouverneur veille à être et demeurer courtois avec tout le monde.
Pendant 18 ans, au plus fort du pouvoir de Kabila, Kasongo n’a pourtant jamais accepté d’adhérer au PPRD, ni de porter un polo, ni de participer à une réunion, signe de son caractère d’homme de conviction. Pourtant, il y a un ancien du PPRD, qui est allé ensuite au MLC pour atterrir à l’UDPS qui a déjà une fonction provinciale, qui se dit plus UDPS que tout le monde et pense avoir plus de droit de cité que quiconque, qui serait selon plusieurs personnes utilisées par ce dernier, derrière toute cette campagne de diabolisation.
Kuya Kuya/il ne serait pas de l’UDPS
Son feu père, Dieudonné Kasongo Kimp’evile, fut un membre important de l’UDPS qui a fait beaucoup pour le parti et avec le Sphinx de Limete depuis les années 1990. Ce dernier est décédé la même année qu’Etienne Tshisekedi d’heureuse mémoire en 2017. C’est lui qui a emmené son fils Deo Kasongo au parti UDPS, pour lequel ce dernier était devenu distributeur de tracts tard la nuit dans les rues de Kinshasa avec tous les risques possibles -avec son ami Djumpé Molamba- et qui filmait «en uniforme bleu blanc pour passer inaperçu» des personnes qui tombaient dans les marches pour remettre à son père les cassettes après approbation du Sphynx à l’étranger, pour des campagnes contre le pouvoir de Mobutu.
Son père fut directeur à la Banque du Zaïre, mais étant de l’UDPS, il ne cessait d’avoir des problèmes du fait de son appartenance politique. En 1993, les parents de Deo Kasongo se sont faits reléguer à Mbandaka en punition pour leur appartenance à l’UDPS. A Mbandaka où les conditions de vie étaient exécrables, un pillage militaire les avait traumatisés. Ils ont été sauvés de justesse par les villageois grâce à Dieu et à leur bonne relation avec tous les voisins. C’est réellement grâce à Dieu qu’ils avaient eu la vie sauve.
Ce récit très connu par les habitants de Kingabwa et les membres de famille nous a été confirmé. Cette campagne de diabolisation ne peut transformer la vérité, par contre, peut détruire l’avenir de la ville de Kinshasa si une personne pragmatique n’est pas placée à sa tête.
Les 5 années du deuxième mandat du Président Félix Tshisekedi sont essentielles pour son héritage et pour le bien-être de la population RD-congolaise. Rien ne doit empêcher au Chef de l’Etat de faire des choix qui vont délivrer un travail au-delà de ses espérances de tous, pour changer les choses et mettre sur orbite le développement de Kinshasa qui doit redevenir la plus belle capitale d’Afrique Centrale.
Robert BUTARE