L’alerte est donnée dans les réseaux sociaux où les personnes non identifiées appellent la population kinoise à marcher pour barrer la route à certains acteurs politiques. Pourtant, la semaine du 22 au 27 juillet est riche en événement politique, surtout avec le dépôt des candidatures au bureau du Sénat ce lundi 22 juillet suivi de la campagne électorale, d’élection, puis d’installation des membres du bureau définitif de la Chambre haute du Parlement qui seront élus le samedi 27 juillet au Palais du peuple. Au vu de ce qui se passera au Sénat et à la suite du climat des tensions observées ce dernier temps dans les états-majors des partis politiques du Front commun pour le Congo -FCC-, personne ne voudrait prendre le risque d’envenimer la situation. Pour prévenir tout acte des troubles à l’ordre public, le vice-gouverneur de la ville de Kinshasa, Néron Mbungu, a interdit l’organisation des marches sur toute l’étendue de la ville tout au long de cette semaine. Des instructions précises ont été données aux services de sécurité quant à ce. C’est dans cette lancée que le Commissaire provincial de la Police, le Général Sylvano Kasongo, intervenant sur le plateau de la Télévision nationale -RTNC- a fait savoir que la Police veillera à l’application et au respect des ordres donnés par l’autorité provinciale. Selon lui, aucune marche ne sera organisée à Kinshasa toute la semaine. «Celui qui tentera de la faire, trouvera la Police sur son chemin et sera soumis à la rigueur de la loi», a-t-il averti. Question d’assurer l’ordre public et garantir la libre circulation des personnes et de leurs biens dans la capitale RD-congolaise. Selon certaines indiscrétions, des personnes malintentionnées se seraient préparées pour attaquer quelques personnalités politiques appartenant à tel ou tel parti ou regroupement politique et qui ne partageraient pas leur point de vue. La loi est dure mais c’est la loi. Octave MUKENDI
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