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RDC : Son jeune frère copieusement tabassé à Lubumbashi, Matata Ponyo saisit Peter Kazadi

Dans sa correspondance, l’ancien Premier ministre et candidat déclaré à la présidentielle de 2023 exige une enquête pour établir les responsabilités et sanctionner les coupables

Dans une correspondance adressée, lundi 13 juin 2023, au vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, le sénateur Augustin Matata Ponyo dénonce l’agression, dans la nuit du samedi 11 juin, de son jeune frère habitant la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.

«J’ai l’honneur de vous informer que mon petit frère Matata Tambwe John a été copieusement tabassé la nuit du samedi à dimanche vers 1h 30’ du matin par une vingtaine des bandits à mains armées dans sa résidence de Lubumbashi», écrit-t-il dans cette lettre avec ampliation au Président de la République, au Premier ministre, au président du Sénat, au ministre d’Etat en charge de la Justice et au ministre des Droits humains. Touché du fond de son cœur, Augustin Matata explique avec beaucoup de remords l’agression dont son jeune frère a été victime.

«Assommé par des coups, il s’est évanoui avant de reprendre connaissance plus tard. Son état de santé demeure préoccupant. Une de ses belles-sœurs trouvées sur place a échappé de justesse au viol sexuel. Certains de ces éléments portaient la tenue militaire semblable à celle de la garde républicaine», relate-t-il. Et de renchérir: «selon les propos des agresseurs, l’acte posé était justifié uniquement par le fait que Monsieur Tambwe est le petit frère de Monsieur Matata Ponyo Mapon, candidat déclaré à l’élection présidentielle de décembre 2023».

A l’en croire, son jeune frère paie simplement le prix de sa déclaration comme candidat à la présidentielle prévue au mois de décembre prochain. Dans sa correspondance, Augustin Matata a même expliqué, au vice-Premier ministre Peter Kazadi, les menaces de mort proférées par les agresseurs de son frère aux membres de sa famille au cas où il ne désistait pas.

«Selon les propos des assaillants, ce dernier doit se retirer de la course présidentielle pour laisser la place au candidat Tshisekedi. Sinon, ils passeront à l’élimination physique de certains membres de ma famille restreinte ou élargie pour me pousser au désistement. Ils n’ont pas hésité de proférer des menaces de mort à l’endroit du candidat président que je suis», a-t-il écrit. Ce n’est pas tout. Au regard de la gravité des faits, des déclarations et des menaces de mort dont il est systématiquement victime, lui et les siens, l’ancien Premier ministre et candidat déclaré à la présidentielle de 2023 a sollicité du VPM en charge de l’Intérieur des dispositions idoines pour sécuriser sa famille restreinte et élargie pour prévenir toute bavure qui entrainerait des morts.

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