Le drapeau du Canada va flotter lors des 9èmes Jeux de la Francophonie qui se dérouleront du 28 juillet au 06 août 2023 à Kinshasa. Le feu vert a été donné par Ottawa. Contrairement à Québec et, malgré ses propres avis de risques pour la sécurité, c’est Ottawa qui enverra des athlètes, artistes et délégués à ces jeux qui doivent s’ouvrir dans 9 jours au pays de Félix-Antoine Tshisekedi.
Au total, 61 personnes seront du voyage, dont environ la moitié sont des athlètes et des artistes. Le gouvernement canadien a pris toutes les dispositions possibles pour assurer la sécurité de ses athlètes. Selon une source gouvernementale, une firme de sécurité a été embauchée et une formation sera donnée à tous les participants, qui seront informés des consignes de sécurité à suivre. Ils seront munis des téléphones portables et une application sera installée sur leur appareil pour qu’ils puissent être localisés et se communiquer en tout temps.
En outre, la délégation aura aussi sa propre équipe médicale et le chef de délégation pourra être en contact constant avec l’ambassade. Concernant les problèmes sanitaires évoqués et, plus particulièrement dans le site d’hébergement des athlètes de l’Université de Kinshasa -UNIKIN-, le Directeur du comité national des 9èmes Jeux de la Francophonie, Isidore Kwandja, est sorti de son silence. Au regard de ce tableau sombre qui en est suivis avec des images circulant sur la toile montrant les personnels en train de remplir d’eau des bacs de plastique pour approvisionner ceux qui sont arrivés, le numéro 1 de l’organisation de ces jeux rassure.
«C’est vrai, on a fait venir les citernes, mais c’est une solution temporaire. L’eau coule maintenant abondamment dans les robinets», a-t-il expliqué.
A l’en croire, toutes les mesures sécuritaires ont été prises pour le déroulement paisible de cet événement. «Nous avons pris toutes les dispositions nécessaires en matière de sécurité. La garde présidentielle sera déployée, en plus des policiers», a-t-il fait savoir. Et de conclure: «les athlètes seront escortés entre le village et le site des compétitions, les résidences universitaires sont clôturées, les policiers patrouillent à l’extérieur et une agence privée à l’intérieur, où des caméras ont été ajoutées».
Roddy Grâce BOSAKWA