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La pègre colonise la Présidence: des invitations aux Américains cachées à Fatshi et au Premier ministre Ilunga

À l’instar du mandat spécial délivré à la firme canadienne pour l’exploitation du diamant de la MIBA, aucune copie du courrier adressé aux responsables de la société The Rosenthall basée à Mississippi n’a été réservée au Président de la République et à son Premier ministre. Hautement suspect!

Certains membres de la Diaspora ont-ils rejoint le Président Félix Tshisekedi à Kinshasa avec la furie furieuse de s’enrichir et de coloniser le Palais de la Nation? La question est posée avec insistance dans certains milieux depuis que Dieudonné Lobo, coordonnateur administratif des services personnels du Président de la République, a été arrêté et transféré à Makala par le Parquet après le scandale révélé par le Premier ministre. Alors que l’affaire de ce mandat spécial donné à une firme canadienne pour exploitation du diamant de la MIBA alimente encore les débats, de nouveaux documents auxquels «AfricaNews» a eu accès lundi ne laissent aucun doute sur l’existence d’une pègre entretenue au Palais de la Nation par le coordonnateur administratif des services personnels du Président de la République.

Parmi ces documents, des invitations lancées aux responsables de la société américaine The Rosenthall, basée à Mississippi. Ces invitations l’ont été dans un courrier signé le 14 novembre 2019 de la main de Maître John Mbaya Ntita, coordonnateur principal de la Coordination des personnels politiques du Chef de l’Etat. La seule copie de cette correspondance portant invitation aux Américains est adressée au coordonnateur administratif des services personnels du Président de la République, Dieudonné Lobo. À l’instar du mandat spécial à l’origine de l’arrestation de ce dernier, John Mbaya semble n’avoir trouvé aucun intérêt à mettre en ampliation le Président de la République, le même qui les a appelés à son service, encore moins le Premier ministre, déjà installé et dont le gouvernement gère le pays au quotidien. Ce qui renforce les suspicions des analystes convaincus que «ces invitations vraisemblablement cachées tant au Président Félix Tshisekedi qu’au Premier ministre Sylvestre Ilunga tendent à prouver l’installation d’un réseau auteur des crimes organisés au Palais de la Nation». Rien d’autre, estiment-ils, ne saurait expliquer cette propension de certains collaborateurs du Chef de l’État à empiéter dans le domaine d’action du gouvernement.

AKM

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