L’inspecteur général, chef de service de l’Inspection générale des Finances -IGF-, Jules Alingete, a, depuis son élévation à la tête de l’IGF, actionné la vaste campagne d’assainissement des finances publiques. C’est ce qui fait de lui la cible de plusieurs attaques de la part des prédateurs et leurs alliés qui ne trouvent plus le sommeil. Visiblement, tout porte à croire que la tête du patron de l’IGF est mise à prix, dans la mesure où ses bourreaux sont loin de baisser la garde.
Après plusieurs tentatives d’attentat à sa personne physique et à son poste, notamment par des méthodes non recommandables telles que la proposition de corruption, les femmes, l’empoisonnement, ses détracteurs trouvent cette fois à redire sur la gestion de l’IGF. Point question de désorienter l’opinion vers des frivolités et des histoires à dormir debout, alors qu’à ce jour, l’Inspection générale des Finances bénéficie de la confiance aussi bien du Chef de l’État que des RD-Congolais sérieux pour le travail combien remarquable abattu par ce service rattaché à la Présidence de la République. Si une certaine opinion estime qu’il est plus impérieux de faire appel à la Cour des comptes pour un contrôle au sein de l’IGF, il s’agit là, heureusement, d’un exercice de routine qui ne provoque pas de trouille ni pour l’IGF ni pour ses responsables.
«L’IGF a toujours été contrôlée même par des structures de contrôle inférieures, sans qu’une tâche soit relevée. Chaque année, lors de la réédition des comptes, les dépenses de l’IGF sont aussi examinées», renseigne-t-on côté IGF, avant d’évoquer, à titre d’exemple, le rapport de la Cour des comptes pour l’exercice 2020 qui parle également de l’exécution du budget alloué à l’IGF avec plusieurs lignes de crédits non exécutées. Selon des sources fiables, depuis 5 ans, l’Inspection générale des finances ne reçoit pas de fonds d’investissement, hormis les salaires, les fournitures de bureau et les indemnités de transport.
Pour l’IGF, toutes ces tergiversations observées dans les camps des prédateurs ne sont que des manœuvres dilatoires pour distraire l’IGF dans sa noble mission d’assainissement des finances publiques. Il s’agit en réalité des ennemis de la RD-Congo et de son peuple, qui ne jurent que sur l’échec du bilan du Président Félix Tshisekedi. Pour ceux qui ne savent pas, l’IGF dispose d’une compétence générale en matière de contrôle des finances et de biens publics. Elle vérifie et contrôle notamment toutes les opérations financières de l’Etat et organismes paraétatiques ainsi que des organismes ou entreprises de toute nature bénéficiant du concours financier de l’État.
Doté d’un chef formé comme inspecteur des finances, ce service a, depuis sa réactivation, résolu de prendre en charge un certain nombre de dossiers d’allégations de détournements des deniers publics. Allusion faite à des dossiers ayant suscité la curiosité de tous, entre autres la gestion des fonds destinés à la gratuité de l’enseignement de base; la gestion de certaines entreprises publiques; et le dossier relatif au projet agro-industriel de Bukanga Lonzo. Certes, avec l’IGF, des améliorations sont constatées dans plusieurs secteurs depuis le déclenchement de la lutte contre la mauvaise gouvernance.
Fort du travail abattu, l’on assiste à une réduction sensible des détournements des fonds publics qui étaient devenus un sport prisé par certains gestionnaires, mais aussi à certaines condamnations judiciaires enregistrées à la suite d’une mission de contrôle de l’Inspection générale des finances. Tenez, plusieurs gestionnaires des services publics et mandataires sociaux ont été inquiétés, arrêtés ou relevés de leurs fonctions grâce aux rapports de l’IGF relatifs à la mauvaise gestion avérée.
Aussi, ce service venait de mener des enquêtes concluantes sur la vente illégale des concessions forestières de la RD-Congo, la gestion des actifs miniers de la RD-Congo par la Gécamines, sur le contrôle de la Banque centrale du Congo -BCC- avec la découverte des cartes Visa connectées au compte général de l’Etat. Il venait de faire également le contrôle des provinces de Lualaba, Haut-Katanga et Kongo Central. Au regard de cet élan largement positif de son travail, l’IGF n’attend pas se faire distraire. Elle dit rester concentrée dans son travail pour lequel elle bénéficie de l’appui total du Chef de l’Etat. Les élucubrations des prédateurs et leurs alliés sont perçues à l’IGF comme une distraction orchestrée par les personnes inquiétées.
Tino MABADA