Le Fonds de promotion de l’industrie -FPI- et ses partenaires engagés dans la construction de la centrale photovoltaïque de Tshipuka au Kasaï Oriental se sont réunis la semaine dernière à Kinshasa pour évaluer l’avancement des travaux de ce projet énergétique financé par le FPI et inscrit dans le programme présidentiel. Le groupement égyptien Hassan Allam Pejesco, constructeur du projet; Grand international group qui assure le contrôle et la surveillance et, enfin, le consortium égyptien des entreprises EGAAD ont tous répondu présents à cette invitation de travail du Fonds de promotion de l’industrie.
Ensemble, ils ont pu, pendant deux jours, relever les défis qui persistent quant à l’effectivité de ce projet, dans le souci de bien assurer le suivi de la mise en œuvre et du contrôle de ce projet énergétique. Selon le Directeur général du FPI, Bertin Mudimu Tshisekedi, ces assises ont eu pour objectif essentiel d’anticiper sur l’issue heureuse de la clôture de ce projet capital pour le développement de la contrée du Kasaï-Oriental.
«L’aboutissement heureux de l’exécution d’un contrat repose sur la bonne fois entre les parties car, si chacune d’elle cherche à se cramponner sur ses droits, elle doit s’assurer d’être conforme en tout point sur les obligations vis-à-vis de l’autre. Le FPI reste attaché à ce principe directeur qui a, par ailleurs, guidé ses actions et prises de positions dans l’exécution du présent contrat. Il attend de toutes les parties prenantes la démonstration de cette même attitude», a indiqué Bertin Mudimu Tshisekedi.
Sur le terrain, les travaux sont réalisés à près de 70% à la grande satisfaction de toutes les parties. Mais il est aussi admis par tous que le délai imparti quant à la clôture du projet est largement dépassé. L’enclavement de la région du Kasaï reste la raison majeure qui retarde l’avancement rapide des travaux, selon les parties engagées dans la matérialisation de ce projet.
«Il y a eu des défis de part et d’autre. Chez nous, le grand défi que nous avons c’est la logistique. Nous utilisons le chemin de fer pour ramener la logistique. Nous recourons à la Société nationale de chemin de fer -SNCC. Nous avons des wagons qui sont à Tenke, Luena, Kamina et d’autres qui sont arrivés à Mweneditu. Nous faisons avec la logistique interne. Nous avons pris l’engagement avec la SNCC de nous aider dans ce sens-là. Nous faisons l’essentiel. Notre détermination et notre engagement ne sont plus à démontrer sur ce projet», a expliqué François Mpuila, cadre du FPI et Team leader de ce projet énergétique.
Pour la partie égyptienne, le souhait est que le projet de la centrale photovoltaïque de Tshipuka soit opérationnel d’ici décembre 2023. C’est dans cette optique que Redha Boulos, CEO du consortium EGAAD, a fait un plaidoyer de voir toutes les parties qui sont impliquées directement ou indirectement de donner le meilleur d’elles-mêmes. Ces assises se sont clôturées sur une note positive. Toutes les parties engagées dans la matérialisation de ce projet ont résolu de la mise en place d’un programme de crise assorti d’un nouveau chronogramme des activités prioritaires à mener afin de boucler ce projet attendu de pieds fermes par la population bénéficiaire.
Olitho KAHUNGU