Une lettre attribuée au président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, Corneille Nangaa Yobeluo, fait actuellement le buzz sur la toile. A moins de trois mois de la tenue des élections, tous les coups sont permis. Les animateurs de la Centrale électorale indiquent que la publication de ce faux-vrai ou vrai-faux document les a tellement surpris car, en leur fort intérieur, ils n’ont pas souvenance d’avoir tenu une réunion en ce sens ou adressé une telle correspondance au président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku.
Entretemps, cette institution d’appui à la démocratie, ayant les prérogatives d’organiser en toute indépendance les élections, fustige ce comportement qu’elle qualifie «d’une intoxication ou d’une campagne de dénigrement visant à salir l’honneur et la crédibilité de son président Corneille Nangaa». Cela étant, la Centrale électorale dément avec la dernière énergie l’authenticité de cette lettre reprise en fac-similé. Elle promet de mener des investigations pour dénicher ces faussaires et les traduire devant les juridictions compétentes pour faux et usage de faux, mais aussi pour ce comportement téméraire et vexatoire.
Avec la numérisation et l’évolution de la technologie, les personnes mal intentionnées, se croyant tout permis, se donnent le luxe de falsifier soit d’imiter ou encore de scanner les signatures de certaines personnalités ou hauts cadres du pays afin de produire des faux documents pour ternir l’image des institutions établies ou de leurs animateurs.
J. BABIA
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