Elus le 6 septembre 2020, Flory Mapamboli et son comité ont été investis le samedi 7 novembre dernier à l’issue d’une cérémonie solennelle à Kinshasa. Le nouveau président de la FGDPS a promis de se mettre tout de suite au travail, non sans dévoiler son plan d’actions biennal centré sur 11 axes touchant aussi bien la FGDPS, l’UDPS et la RD-Congo
La Force grise pour la démocratie et le progrès social -FGDPS- tient le premier comité élu de son histoire. Désigné par la voix des urnes le 6 septembre 2020, cette première équipe dirigeante de la FGDPS est composée de 7 membres dont deux femmes, installés officiellement le samedi 7 novembre 2020, à l’issue d’une cérémonie solennelle organisée au Cercle gourmand de Kinshasa. Motif de fierté pour Ted Beleshay, président de la Commission électorale de cette structure membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS. Il a rappelé les «douleurs d’enfantement» subis dans la conception de «cette idée géniale» qui, pourtant, n’a pas enchanté tout le monde. «Nous avons dû nous serrer les coudes», a souligné celui qui est en parallèle secrétaire exécutif de la Ligue des jeunes de l’UDPS, non sans rappeler l’importance de la FGDPS, un cadre ayant permis aux jeunes professionnels de l’UDPS d’apporter leur pierre dans l’édification du parti et du pays.
Elu président, Flory Mapamboli est cadre d’entreprise et comptable de formation. Il secondé par Mireille Mwilarhe, entrepreneuse. Au secrétariat général, Charl’y Noël Mwela et Eddy Cinyangu ont été élus respectivement titulaire et adjoint. Le premier, licencié en gestion financière, est expert en microfinance, évaluation et suivi de projets. Le second est également licencié, cadre dans une entreprise. Gulitte Tshifunda, licencié en microfinance et détenteur d’un MBA, est le nouveau trésorier des jeunes professionnels de l’UDPS. Carine Kadima, licenciée en Sciences de l’Information et de la communication, l’assistera dans cette lourde tâche. Enfin, Serge Tshiani va gérer la communication de la boite.
Un mandat placé sous le signe du développement et du rayonnement de la FGDPS
Prenant la parole, le premier président élu de la FGDPS a brossé en quelques lignes son plan d’actions biennal. Son mandat, il le place sous le signe du rayonnement et du développement de la FGDPS. Pour y arriver, il compte s’appuyer sur un plan décliné en 11 axes, regroupés en 3 catégories: l’association, le parti et la pays.
Pour l’association, Flory Mapamboli entend poursuivre «l’implantation» avec l’objectif d’atteindre 20 provinces et 10 représentations internationales, principalement en Afrique et en Europe. Actuellement, la FGDPS est présente dans 6 provinces et 2 pays étrangers. Il espère également atteindre au moins 1.000 membres actifs d’ici octobre 2020. Le «renforcement de l’administration», la «redéfinition des stratégies de communication», la «redynamisation des commissions thématiques» et le «suivi des cotisations» sont les autres axes de ce premier volet. Pour le parti, la FGPS compte «contribuer à son bon fonctionnement», «encadrer sa jeunesse» et le «moderniser» notamment en le dotant d’un site web déjà en phase de finition. Enfin, la FGDPS veut, pour le pays, «renforcer» son partenariat avec les autres structures, «prêcher la bonne gouvernance des ressources publiques» et «promouvoir la nouvelle citoyenneté». Pour atteindre ces objectifs, le comité Mapamboli compte s’appuyer sur «le professionnalisme, l’abnégation et la détermination».
Pour rappel, la FGDPS est une structure regroupant les jeunes professionnels de l’UDPS. Elle prône la discipline, l’intégrité, le patriotisme et le respect du bien commun. La cérémonie d’installation du nouveau comité a été rehaussée de la présence de la Secrétaire générale adjointe de l’UDPS Gisèle Mbwansiem, de la Conseillère spéciale de Fatshi chargée de la Coopération régionale Bestine Kazadi ainsi que du président de la CEP de l’UDPS Jacquemain Shabani.
Dandjes LUYILA
