EXETAT: Odia Musungayi crève l’abcès après le fiasco du Lycée Boyokani de Yolo

Un imbroglio s’est créé autour du code de 14 chiffres de l’Examen d’Etat au Lycée Boyokani à Yolo-sud, dans la commune de Kalamu. Cet établissement scolaire semble induire ses élèves finalistes en erreur lors des épreuves de la session ordinaire de l’Examen d’Etat. Quelques jours après la publication des résultats de la province éducationnelle Kinshasa/Funa, les responsables du Lycée Boyokani avait remis en question la crédibilité des résultats tout en invoquant de multiples irrégularités techniques. Et laisse planer les doutes sur le processus de correction mené par le Centre national.

La contestation de cette école avait sans aucun doute ouvert un débat essentiel sur la crédibilité et la fiabilité du processus de correction de ces preuves. Jeudi 24 août dernier, la sœur préfet du Lycée Boyokani s’est finalement rendu compte de l’erreur de son établissement après avoir eu une séance de travail avec Jacques Odia Musungayi, inspecteur général de l’Enseignement primaire, secondaire et technique.

A la sortie de ce rendez-vous, il s’est avéré que «les responsables du Lycée Boyokani ont utilisé le code de l’année passée». «Les gens doivent se calmer. Il n’y a aucune raison de s’agiter. Ce code est presque permanent. 352 en 2020 ce n’est pas 352 en 2023. Les deux premiers chiffres renvoient à la province qui ne change pas. Les trois derniers chiffres c’est l’ordre de l’école dans le centre et 3^ème c’est l’option qui ne change pas non plus», a expliqué Jacques Odia Musungayi, patron de l’inspection général de l’EPST, affirmant que la plupart de candidats de cette école ont réussi.

Ces anomalies choquantes avaient soulevé des interrogations profondes quant à la gestion rigoureuse et transparente de l’Examen d’Etat par le Centre national de correction. Le Lycée ne s’est pas limité à la dénonciation de ces problèmes techniques, mais il avait également pointé du doigt la fiabilité des résultats attribués à ses élèves. La lettre adressée à l’Inspection générale de l’EPST a appelé à une intervention diligente qui a éclairci cette situation déconcertante.