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Etats généraux des Sports:  Nkonde mérite un chapeau

Les états généraux des Sports organisés à Mbuela Lodge, dans la province du Kongo central, ont connu un franc succès. Même les aveugles en ont senti les échos. Sauf les insensés doublés de mauvaise foi qui ne peuvent que dire le contraire. Franco Lwambo, artiste musicien bien connu, ne disait-il pas que «’’Bandoki basili te’’: comprenez en lingala les sorciers sont encore là». Aujourd’hui, il ferait allusion aux personnes atypiques dénouées de tous sens du jugement objectif pour ne pas reconnaitre la qualité du travail abattu à Mbuela Lodge.

Les recommandations issues de ces assises témoignent à suffisance que les experts ont produit un document de référence pour le gouvernement en matière des Sports. Le ministre Serge Nkonde a gagné son pari. Jeter l’opprobre surtout sur la qualité des personnalités qui ont consacré leurs temps et leurs intelligences pour ce faire, relève de la mauvaise foi. Parce qu’une fois appliquées à bon escient, les résolutions de ces travaux proposées à qui de droit vont, incontestablement, booster les sports RD-congolais.

A l’ouverture des travaux, le ministre des Sport du Bénin avait souligné que «les sports béninois sont développés grâce à l’application des résolutions des travaux des états généraux des sports 2008 de la RD-Congo». Et de souligner: «vos travaux nous ont permis de trouver la solution aux problèmes des infrastructures, aux difficultés de financement et de sponsorisation. Aujourd’hui, les infrastructures pour toutes les disciplines sportives pullulent à travers le pays…». Les témoignages d’une grande personnalité du rang d’un ministre béninois démontrent que les états généraux des sports RD-congolais donneront de bons résultats. C’est l’occasion de dire que les commissions pilotées par de valeureuses personnalités très réfléchies, mais aussi constituées par des technocrates reconnus   avaient commencé par faire l’état des lieux du secteur des sports en RD-Congo.

Objectif: poser le diagnostic de ce domaine en général, et, en particulier, et relever les faiblesses de l’Administration des sports afin d’en extraire les maux réels qui les rongent. Bien entendu, cela pour trouver la thérapeutique qu’il faut. C’est à ce laborieux exercice et cette intense gymnastique d’esprit que les participants se sont adonnés pendant une semaine. La Loi sportive qui en avait découlé a été analysée et décortiquée à bon escient. Ses faiblesses émanant d’une certaine tricherie, notamment dans l’article 30, ont été corrigées par consensus. Quelques propositions ont même été faites à propos. Alors pourquoi jeter l’opprobre sur les experts et personnalités du pays et de l’étranger qui ont mis leur intelligence à ces assises de valeur! Parce qu’après avoir compris que le problème se situait non pas au niveau de riches résolutions, mais plutôt sur le plan de leur applicabilité, il a été convenu de la mise sur pied de deux Comités qui continueront à siéger après les travaux, à savoir: le Comité de suivi et le Comité de pilotage. Ces deux organes sont chargés de suivre l’application des résolutions proposées à qui de droit, après approbation. Car, il faut le souligner, il a été constaté une certaine faiblesse au niveau politique pour l’application des résolutions.

Ainsi, certaines recommandations ont été orientées à l’endroit du Président de la République; du Premier ministre, au ministre ou au Secrétaire général aux Sports et Loisirs pour que chacun en ce qui le concerne, veille au grain. Il est clairement établi que le mauvais jugement sur les travaux de Mbuela Lodge vient des personnes qui n’ont jamais vu les résolutions des états généraux des sports, ni la teneur de leur qualité et encore moins leur valeur pour le développement de la nation et de sa jeunesse. Découvrir l’athlète talentueux qui croupit dans le fin-fond d’une province; rapprocher l’Administration des Sports aux dirigeants à travers tous les pays; amener le gouvernement à investir dans la construction des infrastructures sportives adéquates à tous les niveaux à travers le territoire national font partie des résolutions de ces états généraux.

Sur cette liste, il y a lieu d’ajouter l’allègement des charges fiscales pour les sponsors désireux d’investir dans le secteur sportif ainsi que les matériels et équipements sportifs, renforcement du partenariat public-privé pour le bien des sports; implication de l’Etat sur le plan financier… en faveur des sports et de la jeunesse. En tout état de cause, le ministre des Sports, Serge Nkonde, a réussi l’organisation de ces assises de haute facture initiées par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.

DK

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