Le Cabinet du Conseiller Spécial en charge des questions stratégiques
Droit de réponse
A Monsieur le Directeur de AfricaNews.
Votre édition en ligne datant du 07 mai 2021 a titré en grande manchette « Marché central de Kinshasa : Vidiye Tshimanga prend la défense d’Hassan et s’oppose aux ordres de Fatshi ».
Citant nommément le Conseiller Spécial TSHIMANGA Vidiye, votre article a insinué que nous nous opposons aux directives du Chef de l’Etat sur le dossier du marché central communément appelé Zando. Estimant que notre dignité et honorabilité ont été écornées par cette publication où nous avons été traités de tous les noms d’oiseaux, nous nous réservons d’autres moyens de défense mais pour l’heure, vous trouverez ci-après notre droit de réponse à ladite publication conformément aux règles régissant votre profession et ce, en respectant le même forma.
De quoi s’agit-il ? En date du 10 mars 2021, le Chef de l’Etat, son Excellence le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a opéré une descente sur le site du marché central Zando pour s’enquérir et vérifier par lui-même les informations qui lui parvenaient à ce sujet. A l’issue de la séance de travail qui a sanctionné cette visite, le Chef de l’Etat a donné des instructions fermes. Par la suite, le 15 mars 2021, il a crée une commission d’analyse, suivi et évaluation du projet de la reconstruction du marché central de la ville de Kinshasa pour suivre l’évolution du dossier sur les plans administratifs, juridiques et autres.
RELIRE: Marché central de Kinshasa : Vidiye Tshimanga prend la défense d’Hassan et s’oppose aux ordres de Fatshi
La décision de relocaliser temporairement les vendeurs du grand marché vers d’autres structures a engendré d’autres problèmes qu’il est impérieux de solutionner. En ce moment, plusieurs vendeurs qui n’ont pu être casés dans les marchés temporaires reviennent aux alentours de Zando pour y exercer leur commerce, mais sont quotidiennement chassés par la police. Entre-temps, les travaux de démolition semblent à l’arrêt, des vidéos qui illustrent cet état des choses sont visibles sur la toile. Il faudra donc trouver des solutions à plus ou moins long terme pour le social de plusieurs milliers d’anciens vendeurs du Grand marché.
En notre qualité de Conseiller spécial en charge des questions stratégiques du Chef de l’Etat, nous nous retrouvons en première ligne lorsqu’il s’agit de l’image du Chef de l’Etat et surtout lorsqu’il s’agit de trouver des solutions et des stratégies pour gérer des problèmes complexes créés par une gestion calamiteuse mise en place depuis des décennies par une administration gangrenée par la mafia.
Chercher à établir des liens de quelque nature entre nous et un opérateur économique étranger décrié par la clameur publique et à qui le Président de la République en personne a décidé d’écarter du dossier du marché central, n’est que pure mauvaise foi et spéculation de mauvais goût pour ne pas dire calomnie et diffamation. La gestion de la ville de Kinshasa dont les résultats sont visibles et malheureusement plus qu’éloquents quant à leur efficacité, ne relève pas non plus d’un quelconque antagonisme entre le numéro un de la ville et le Conseiller Spécial que nous sommes.
Avec cette publication, vous et votre commanditaire, pensez peut-être nous mettre en porte-à-faux avec l’Autorité qui nous a honoré de sa confiance et de qui, nous tenons officiellement mandat par la décision N°21/006 portant création, organisation et fonction de la commission d’analyse, suivi et évaluation du projet de la reconstruction du marché de la ville de Kinshasa. Fort de ce mandat, rien ni personne ne nous arrêtera dans la concrétisation de cette noble vision. Pas même votre publication mensongère sur la personne du Conseiller Spécial.
Notre fonction nous astreint à un devoir de réserve, nous n’en dirons pas plus.
Fait à Kinshasa le 11 mai 2021
Le Cabinet du Conseiller Spécial en charge des questions stratégiques
Vidiye, merci de publier le nom du commanditaire!
NDLR: AfricaNews remercie Monsieur Vidiye Tshimanga pour son droit de réponse. La Rédaction est cependant curieuse de connaître le nom du fameux commanditaire de l’article incriminé. Car, il ne suffit pas seulement de faire des affirmations gratuites mais il est surtout important d’apporter les preuves y relatives, sinon être prêt à en assumer les conséquences sur le plan de droit.
