Sacré Herman Mbonyo. L’homme, son attitude et ses plans ne cessent de surprendre. Une fois de plus, Herman Mbonyo, dans son élément, a orchestré une opération de triche qui malheureusement a été démasquée.
Dans sa démarche, l’ancien SG du Comité olympique congolais -COC-, radié au dernier trimestre de 2019 à la suite de ses nombreuses tentatives de discréditer cette structure sportive à l’international et de ses malversations financières, a atteint le summum de l’imposture en essayant d’abuser de la bonne foi des membres de l’équipe organisatrice des Jeux olympiques de Tokyo en 2020.
Les e-mails dont les siens expédiés les 23 et 27 décembre 2019 font foi: l’homme a fait croire au service des accréditations des journalistes aux JO 2020 qu’il est l’«interlocuteur de la RD-Congo pour ces Jeux», désignant François Kabulo, cadre et chroniqueur sportif à la RTNC, chef de mission.
En vertu de quel pouvoir Herman Mbonyo, déchu de ses fonctions et banni du mouvement sportif national, se permet-il d’entreprendre pareille démarche? Quelle peut être son intention si ce n’est de tricher et de saper la renommée non seulement du COC mais aussi de la RD-Congo sur l’échiquier international?
Des questions fusent. Mais en filigrane, les réponses se dessinent… avec on ne peut plus d’exactitude. Surtout quand l’on sait que le comité exécutif du COC n’a pas encore officiellement traité de la problématique relative au chef de la délégation RD-congolaise à cette grand-messe des sports.
Jusqu’ici, le plan d’Herman Mbonyo a marché à merveille jusqu’à ce que le COC ne se découvre sa supercherie et promette de réagir incessamment pour faire plus de lumière sur cette rocambolesque affaire. En attendant, le secrétaire général ai du COC, Honoré Mazombo, a saisi le comité d’organisation des JO le 26 décembre 2019 pour lui communiquer l’adresse à travers laquelle toutes les correspondances adressées au COC devront être envoyées.
Ce forfait signé Mbonyo est, pour certains acteurs des mouvements sportifs, «une manière de donner une fois de plus raison aux sanctions prises à son encontre par le COC et approuvées par le Comité international olympique et la Solidarité olympique. Ses sanctions ont occasionné l’éviction de Mbonyo du système olympique mondial».
LOI