L’organisation et le fonctionnement de la Commission internationale du bassin du Congo, Oubangui-Sangha -CICOS- ont été au cœur d’un entretien, le mercredi 20 septembre au ministère de l’Intégration régionale. Une délégation de cette institution régionale conduite par le vice-président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale -CEMAC-, Charles Assamba Ongodo, a été reçue par ministre d’État, Antipas Mbusa Nyamwisi.
A cette occasion, cette délégation a fait un plaidoyer pour que la CICOS, née d’un accord en 1999, entre la RD-Congo et les Etats membres de la CEMAC, le Cameroun, la Centrafrique et le Congo, dispose d’un terrain le long du majestueux fleuve Congo, en vue de se construire un immeuble en propre. En effet, Kinshasa a été choisi comme siège de la CICOS en 2005. La Commission occupe jusqu’à présent un bâtiment de style colonial, non loin du beach Ngobila. Mbusa Nyamwisi et Charles Assamba Ongodo ont également évoqué d’autres points, notamment la fluidité des échanges commerciaux sur les voies navigables.
Les navires des États membres de la CICOS devraient donc avoir accès à toutes les voies de navigation de l’organisation. La Secrétaire générale de CICOS a précisé qu’il faut un recrutement du personnel, mener des études appropriées, acquérir du matériel qui va permettre le dragage du fleuve afin de fluidifier les échanges. La CICOS organise, à cet effet, un concours au mois d’octobre à l’école de navigation de Kauka, dans la commune de Kalamu.
Les lauréats seront pris dans les entreprises appropriées selon le profil établi. Le financier de la CICOS a rappelé à la RD-Congo le retard enregistré dans les cotisations. Depuis 2012, la RD-Congo n’a plus versé un rond à cette institution. Pour sa part, le min’Etat Antipas Mbusa Nyamwisi a promis de faire une note technique au Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, pour lui rappeler «les obligations de la RD-Congo envers la CICOS». Une photo de famille a sanctionné cette séance de travail. Ce serait une fierté d’accueillir le siège de CICOS à Kinshasa.