L’Alliance politique CCU et Alliés, pilotée par Lambert Mende, a organisé, samedi 15 juin, une matinée politique en son siège de la commune de Ngiri-Ngiri, pour se prononcer sur la situation politique de l’heure. Dans une déclaration lue, devant des militants, par le rapporteur de cette alliance, Dieudonné Nkishi, CCU et Alliés condamne les «scènes de ménages brutales et irrationnelles» vécues récemment à Kinshasa, Lubumbashi et ailleurs. Elle appelle les leaders de FCC et CACH à mieux encadrer chacune sa base à laquelle il faut insuffler le sens de civisme, de patriotisme et de citoyenneté responsable. Par ailleurs, l’Alliance CCU et Alliés juge anormale le fait que la première session ordinaire du Parlement de cette législative se termine sans que l’Assemblée nationale n’ait procédé à l’investiture du gouvernement qui tarde à être mis en place, six mois après la prise des fonctions par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Aussi, l’Alliance CCU et Alliés reste préoccupée par le retard et les polémiques autour de la proclamation définitive des résultats des élections législatives par la Cour constitutionnelle.
Samedi 15 juin dernier, l’Alliance politique CCU et Alliés est sortie de son silence face aux scènes des violences récemment vécues à Kinshasa, Lubumbashi et ailleurs, à la suite de certaines prises de parole qui ont eu lieu à l’Assemblée nationale. Dans une déclaration lue, à la faveur d’une matinée politique, CCU et Alliés s’inscrit dans la logique de la paix, de la tolérance et de la préservation du mariage FCC-CACH. Elle appelle les leaders de FCC et CACH à mieux encadrer chacune sa base à laquelle il faut insuffler le sens de civisme, de patriotisme et de citoyenneté responsable. «Nous avons envoyé des messages aux responsables de ces plateformes, parce que chacune d’elles a une tête. Une plateforme ne peut pas se laisser diriger par la base; c’est plutôt le sommet qui entraine la base. Le leadership de CACH et le leadership du FCC doivent faire un effort de montrer le chemin de plus de civisme, de plus de conséquence et de cohérence politiques à leurs bases pour que nous ne vivions plus de telles scènes regrettables et condamnables que nous avons vécues à la suite de certaines prises de parole qui ont eu lieu à l’Assemblée nationale et qui auraient pu être réglées à l’interne, aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au sein de la coalition CACH-FCC», déclare à la presse Lambert Mende Omalanga, autorité morale de cette plateforme. Et d’ajouter: «nous ne sommes pas habitués à ce type de coalition dans notre pays, il est donc normal que nous assistions à ces efforts très laborieux de mise en œuvre de cette coalition. Mais cela ne doit pas décourager le Président Tshisekedi et le Président Kabila. Ils doivent poursuivre cet effort parce que la RD-Congo n’a pas d’autre choix que celui-là».
Pour cette alliance politique, les vrais ennemis du peuple RD-congolais sont aujourd’hui l’insécurité qui sévit dans certaines contrées, les épidémies d’Ebola ou de la rougeole qui déciment des milliers de compatriotes, l’insalubrité, le déficit des infrastructures et des équipements collectifs, la pauvreté, la corruption et tant d’autres qu’il faut éradiquer à tout prix. Et, poursuit-elle, le devoir de la coalition FCC-CACH est de se mettre rapidement en position de s’y attaquer ensemble. Pour y parvenir, conseille CCU et Alliés, les leaders et acteurs de cette coalition doivent s’abstenir de céder aux provocations de toutes sortes. «Les expéditions punitives et les actes de vandalisme ne sont pas une réponse efficace et appropriée aux contradictions qui peuvent émailler le débat entre eux. Car, de telles pratiques n’auront pour seule conséquence que de les éloigner des priorités pour lesquelles le peuple RD-congolais leur a confié son sort et de réduire les chances d’émergence du pays dans un délai raisonnable», fait observer cette alliance politique de Lambert Mende.
Par ailleurs, CCU et Alliés juge anormale le fait que la première session ordinaire du Parlement de cette législative se termine sans que l’Assemblée nationale n’ait procédé à l’investiture du gouvernement qui tarde à être mis en place, six mois après la prise des fonctions par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Aussi, elle reste préoccupée par le retard et les polémiques autour de la proclamation définitive des résultats des élections législatives par la Cour constitutionnelle.
Olitho KAHUNGU